Salut à tous.
Après des années à en rêver, je l'ai fait! Mes potes se sont cotisés pour mes 40 ans et m'ont offert le stage au Pays Basque avec Serge Nuques:
http://www.sergei.fr/Main.aspx?numStructure=36813&numRubrique=475870Le stage à lieu sur deux jours, une journée route et une piste.
Tout d'abord, le personnage: Serge est quelqu'un de très abordable, et très bon pédagogue. Un super prof en somme.
Le premier jour: il s'agit dune grande virée de 300 bornes au coeur du Pays Basque, en passant par l'Espagne.
Rendez vous le matin à St Palais, briefing et zou!!!
Au niveau organisation, rien à reprocher: Serge ouvre la route et s'organise de manière à ce que à chaque carrefour l'ordre de la file change. Histoire que tout le monde puisse prendre sa roue.
Un autre motard de sa troupe fait moto balaie, et passe de temps en temps devant les moins bons rouleurs pour leur montrer les bonne traj' en montagne (et j'en ai eu bien besoin

).
Et en queue de peloton, un fourgon dans lequel on peut loger tous nos sac à dos ou sacoches résé afin de rouler à l'aise.
Ce fourgon permet aussi de rapatrier une bécane en rade ou ayant finie au tas, ce qui un peut plus tard me sera utile...

Un groupe hétéroclite d'une vingtaine de bécanes prends donc la route.
La route, ou les routes, il y en à pour tous!!! Ca commence par du sinueux rapide, mais serrè, (montée de col) dans lequel je suis content de pouvoir prendre la roue du 390 Duke de la moto balaie! (col de Roncevaux pour ceux qui connaissent)
Y'a pas, les lacets, même avec les explications de Sergeï, je suis pas au top

Puis arrivée en Espagne, ravitaillement dans un lieux pommé, et là

une sacrée boucle passant par une large vallée.
Bitume nickel, grandes courbes rapides et route large, je me régale.
Tout au long des poses, Sergeï nous distille ses conseilles pour rouler fort en sécurité sur route.
En Espagne on roule fort, car Serge nous dis que la maréchaussée locale est peu agressive.
De fait par deux fois nous croiseront la Guardia Civil qui ne bronchera pas

Puis à nouveau la station service, et re col.
Là, la route deviens pourrave: peu large, bouses de vaches, et les plaques de bétons font place au goudron!!!
Notre tite étoile argentée et autres amateurs de routes à chapin seraient heureux

Paysages magnifiques, petites routes, je musarde. Tellement que je vais me chier un petit virage.
Pas grave, je tire tout droit dans l'herbe. Je me sens chuter mais ne vois pas la fin! Je me réveille 1 à 2 minutes après, dans le gaz.
Une petite crise d'ypoglycémie à eu raison de moi!!! Petit déj' lointain, gros roulage, je n'ai pas tenu le choc

Je m'en tire bien, ça aurait pu être en descente de col!!!
Je m'en tire avec une tête de fourche fendue et un cligon en moins. Ouf, la journée piste du lendemain n'est pas foutue!!!
Je ferais donc la suite en fourgon.
Pose repas tardive fort sympa dans une petite auberge perdue dans la montagne, ça remonte le moral et le physique.
Je regrette juste le dernier exercice inventé par le Chevalier: descente du col moteur éteint pour sentir vivre le châssis!!!
Peu ont osé le faire, mais ça doit être formateur.
Pour résumer cette journée, je dirais qu'elle fut malgré tout très bonne et très formatrice.
Il faut être en bonne forme physique, car la virée est longue, se fait à un rythme sportif, et les routes empruntées sont physiques.
Mais les conseilles de Serge me seront utiles, c'est certain.
Le soir, ce sera 60 bornes sous la flotte qui nous attendrons. Pour relier St Palais à Lescar, histoire de se rapprocher du circuit.
En effet rendez vous est pris le lendemain matin à 8h15 au padock.
Entre la route, le ralliement des deux points sous la flotte et ma gamelle, je suis juste lessivé!
Et nous voilà au circuit de Pau Arnos.
Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est superbe: vallonné, viroleux, superbe.
La journée piste s'articule ainsi:
briefing, première cession pour découvrir la piste, puis 5 autre cessions avec atelier.
Le rythme est intense: dés que la première cession de 30 minutes est finie, briefing de 30 minutes.
Puis nouvelle cession de 30 minutes, suivie d'un débriefing et explications de l'exercice suivant. Et ainsi de suite, juste une pose à midi!!!
A chaque cession, Serge prends 10 minutes sur la piste pour nous expliquer une traje ou un freinage, virage par virage, avec des cônes pour matérialiser le point de déclenchement du virage et le point de corde.
Puis sont mousquetaire fait 1 ou 2 passages, et à nous!!!
Chaque atelier est filmé de face et de dos, et le filme projeté au débriefing pour corriger traje et position stagiaire par stagiaire.
Le rêve pour progresser vite.
Je n'avais jamais mis les roues sur piste, et c'est une super formule.
La première cession, je suis à la rue. C'est large, je n'ai pas l'habitude, cherche derrière moi dans les rétros...
Dans quoi je me suis embarqué!!!
Puis à la 2émé, ça vas mieux. Je prends l'habitude de me faire déboiter, ne m'occupe plus des autres et me concentre sur ma position.
Au final je serai bluffé par les progrès en si peu de temps.
Oh je ne roule pas fort, mais quel pieds! Des sensations jamais connues sur routes, le cul qui sort de la selle, ouaaa c'est bon la piste!!!
Une 7émé et dernière cession libre à lieu, sans moi: je reprends la route le soir même et ne veux pas aller à la faute sur une excès de confiance.
Je reprends l'autobeurk avec mon pote (on étais deux), une photo de moi en action (comprise dans la package du stage) et des envies de piste plein la tête.
J'y reviendrais, c'est sur.
Voilà, j'espère juste vous avoir donné envie d'y aller.
Pour un poireau comme moi beaucoup de choses apprises. J'adore la transition route piste, les différences de sensation et de pilotages.
Et pour des gens plus expérimentés, il y a de quoi progresser, croyez moi
