lu ce matin dans un journal en suisse
A peine arrivés dans la cathédrale d'Assen, les mécaniciens actuels de Casey Stoner ont été convoqués par leurs employeurs: «Vous pouvez vous chercher du travail. Casey va nous quitter (il rejoint Honda, où il y aura trois pilotes officiels en 2011: Stoner, Pedrosa et Dovizioso) et celui qui va le remplacer viendra avec sa propre équipe!»
Et un pilote qui vient avec sa propre équipe, qui est capable à lui tout seul de faire basculer totalement l'équilibre des forces en GP, il n'y en a qu'un au monde. Il est actuellement en convalescence chez lui, à Tavullia, il se nomme bien sûr Valentino Rossi! Rossi chez Ducati? Le rêve de tous les tifosi pourrait être officialisé dans les semaines qui viennent. Que se cache-t-il derrière le transfert le plus retentissant de l'histoire... depuis le passage du même Rossi de chez Honda à Yamaha? Une histoire de gros sous, bien sûr.
Il faut payer Lorenzo
Chez Yamaha, l'avenir s'appelle Jorge Lorenzo. L'Espagnol, net leader du championnat, a compris que sa situation avait évolué dans le très bon sens et il est logiquement devenu plus gourmand. Corollaire, la marque japonaise, qui subit elle aussi les effets de la crise - le marché mondial de la moto n'est pas au mieux -, a dû faire des choix: maintenant qu'elle sait qu'elle peut être championne du monde sans Rossi, elle a tout simplement proposé un contrat à la baisse à la star des stars.
Dans le même temps, Ducati, avec le soutien de Marlboro, mais aussi avec l'arrivée probable sur les motos rouges de la marque Fiat, actuellement... chez Yamaha, aurait proposé à Rossi 15 millions d'euros par saison. Le plus gros salaire de l'histoire de la moto serait accompagné de garanties pour l'après-carrière de Valentino Rossi (Fiat, c'est Ferrari et Ferrari rêve toujours de Rossi). La boucle semble donc parfaitement bouclée.
Et à Tavullia, entre une séance de physiothérapie et le match de football de la Squadra azzurra à la télévision, Rossi soigne les derniers détails du contrat du siècle.