On y est jusqu'au cou! Petit copié/colé du site officiel du gouvernement avec les mesures evoquées aujourd'hui même lors du conseil inter-ministériel:
2010 : Un nouvel élan pour la sécurité routière
14 mesures pour lutter contre l’insécurité routière :
les objectifs de la politique de sécurité routière 2010-2012
I- COMBATTRE L’ALCOOL ET LA DROGUE AU VOLANT
Mesure n°1 : 5 000 éthylomètres électroniques pour augmenter
les contrôles d’alcoolémie au volant. P. 8
Mesure n°2 : Porter à 100 000 le nombre annuel de contrôles de stupéfiants. P. 9
Mesure n°3 : Les frais des contrôles de stupéfiants passent à la charge
du contrevenant, et non plus du contribuable. P. 10
Mesure n°4 : Des éthylotests disponibles dans les débits de boissons.
II- DISSUADER LES EXCÈS DE VITESSE
Mesure n°5 : Des zones « contrôles radars fréquents
Mesure n°6 : Installer 100 radars « vitesse moyenne ».
III- SANCTIONNER PLUS SÉVÈREMENT LES GRANDS
DÉLITS ROUTIERS
Mesure n°7: Immobiliser immédiatement le véhicule d’un conducteur
ayant commis une infraction grave au Code de la route.
Mesure n°8 : 3 ans de prison et 75 000 euros d’amende en cas de délit de fuite.
IV- SÉCURISER L’USAGE DU DEUX-ROUES MOTORISÉ
Mesure n°9 : Mettre fin au débridage des cyclomoteurs.
Mesure n°10 : Un contrôle technique pour les cyclomoteurs.
Mesure n°11 : Une formation obligatoire pour pouvoir conduire
une motocyclette légère.
Mesure n°12 : De nouveaux équipements d’aménagement de la route,
moins dangereux pour les deux-roues motorisés.
V. SENSIBILISER LES FUTURS CONDUCTEURS
Mesure n°13 : Des actions de prévention dans les lycées.
VI. PRÉVENIR LE RISQUE ROUTIER PROFESSIONNEL
Mesure n°14 : Des plans de prévention du risque routier professionnel.
Et le detail de ce qui nous concerne le plus:
Mesure n°5 : Des zones « contrôles radar fréquents ».
• Les panneaux « contrôles vitesse » n’annonceront plus seulement un
dispositif radar, mais une zone plus vaste « contrôles radar fréquents ».
• Objectif : éviter que certains automobilistes ne ré-accélèrent juste après
le passage du radar…
• Budget : 1 million d’euros.
De toutes les mesures mises en place en matière de sécurité routière, l’installation des
radars automatiques sur le bord des routes est certainement celle qui s’est avérée être la
plus efficace : sur les 12 000 vies sauvées sur les routes depuis 2002 (date de l’annonce de
leur déploiement), les trois-quarts l’ont été grâce à l’amélioration des comportements des
Français en matière de vitesse au volant.
La signalisation des radars fixes, par un panneau intitulé « Pour votre sécurité, contrôles
automatisés », implanté environ 400 mètres en amont du dispositif, a accompagné le
déploiement des radars et favorisé leur acceptation. Toutefois, les évaluations montrent que
les radars ne sont efficaces, pour faire réduire la vitesse, que sur une distance limitée.
La modification de la politique de signalisation a pour objet d'accroître l'effet de
ralentissement, tout en maintenant l’information du conducteur. Deux nouveaux cas de figure
peuvent désormais se présenter :
1) Le radar existant se trouve dans une zone particulièrement accidentogène. Dans ce
cas, le Préfet pourra compléter le dispositif par un autre radar fixe ou faire mettre
périodiquement en œuvre des radars mobiles. Ce dispositif sera signalé à l'usager
par un panneau « contrôles radar fréquents », à un ou deux kilomètres en amont.
2) Tous les nouveaux radars seront désormais signalés par un seul panneau indiquant
« contrôles radar fréquents », placés entre 1 et 2 kilomètres en avant du radar, le
Préfet pourra, de même, compléter ces dispositifs avec des radars mobiles.
Décision du Comité interministériel de la sécurité routière
Il est demandé aux Préfets d'identifier les itinéraires les plus accidentogènes pour mettre en
place un dispositif de contrôle automatisé, associant radars fixes et radars mobiles.
Pour les 800 radars qui seront installés d'ici à fin 2012, le panneau annonçant leur présence
sera implanté à une distance aléatoire de 1 à 2 kilomètres en amont, au lieu de 400 mètres
aujourd'hui.
Pour les radars existants, dans les zones identifiées par le Préfet comme particulièrement
accidentogènes et dans lesquelles seront déployés régulièrement des radars mobiles, un
panneau « contrôle radar fréquents » sera installé en amont du panneau actuel signalant le
radar fixe, à une distance aléatoire de 1 à 2 km. Le panneau actuel sera demonté.
Échéance : application dès 2010 pour les nouveaux radars.
Et pour finir sur une note positive:
Mesure n°12 : De nouveaux équipements d’aménagement de la
route, moins dangereux pour les deux-roues motorisés.
• L’utilisation de matériaux moins rigides pour les supports de
signalisation, d’éclairage routier ou de feux tricolores permettra, en cas
d’accident, d’amortir le choc et de réduire la gravité des conséquences.
Les conducteurs de deux-roues motorisés sont particulièrement concernés : ils ne sont pas
protégés par un habitacle en cas de perte de contrôle de leur véhicule ou d’accident, et le
choc avec des obstacles tels que les glissières de sécurité, les panneaux de signalisation et
tout autre élément de mobilier routier crée un sur-risque de blessures, voire de décès.
L'enjeu est donc de diminuer l’exposition à ces risques pour les deux-roues motorisés, et
pour l’ensemble des autres véhicules.
Les supports dits « fragilisés » (ou « à sécurité passive ») sont des supports d'équipement
routier (mâts de signalisation, candélabres d'éclairage public, supports de feux de circulation,
etc.) moins dangereux en cas de choc que les supports ordinaires. Ils peuvent être soit
déformables (ils s'enroulent autour du véhicule et absorbent ainsi une partie de l'énergie du
choc), soit détachables (ils se désolidarisent de leur base d'ancrage et sont éjectés). En cas
de choc éventuel sur le support, les conséquences en termes de dommage corporel sont
ainsi réduites.
De tels supports sont déjà utilisés dans d’autres pays (Norvège, Suède) mais ils ne sont pas
encore, pour la plupart, homologués en France. Une expérimentation est en cours dans deux
départements (Seine-Maritime et Allier).
Décision du Comité interministériel de la sécurité routière
• Inciter les autorités gestionnaires de voirie à expérimenter ces nouveaux équipements.
• Adapter la réglementation pour rendre possible leur développement.
Échéances :
• Expérimentation en 2010.
• Déploiement en 2011.