Auteur Sujet: Frayeurs  (Lu 7127 fois)

Bestof

  • MOI (alias Bubulle)
  • RS GP
  • ******
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 5.670
  • Localisation: -44- NORD
  • Moto: Tuono 2003 Gris succédant à Falco 2000 Rouge
  • Motos, Femmes...une question de courbes
Frayeurs
« le: 12 janvier, 2010, 10:15:24 10:15 »

voici un relevé d'anecdotes.....
j'pense il y a du vécu... :gerbi

Serez-vous capable de tout lire jusqu'au bout ?
Des histoires courtes à faire peur :-(

Trajectoire sans issue
Je possède le permis moto mais ne pratique plus; voila pourquoi : un jeune motard de 19 ans qui est mort dans mes bras un soir de 1989 suite à une bête erreur de trajectoire. Il allait dans les 70 kmh et un autre motard arrivait au même moment. L'autre n'a rien eu. Le gamin, lui, s'est tué devant 2 de ses frères...
Je n'oublie pas son visage et le peu que j'ai piloté, ça n'allait pas. A vomir.
L'accident reviens par moment en flash depuis. Ma chance est qu'il n'y a pas eu de "bain de sang". Il pilotait une vieille kawa 750. On a retrouvé la bécane à plus de 100m, encastrée sous une cloture en béton. Je n'aime pas les hypersports depuis (ne me demandez pas pourquoi celles là, je ne sais pas), mais je suis toujours pour le libre choix. C'est affreux ces moments là.
Grégoire - 3 juillet 2003
Chute à l'arrêt
Si le titre peut paraître bénin, laissez moi tout de même vous raconter cette petite histoire.
Comme tous les jours, je sortais du boulot pour m'engager dans un rond point 20m plus loin. Le rond point n'est pas libre, je m'arrête, repasse la première et cale (le moteur n'est pas assez chaud et le ralenti ne tient pas). Soit, je repasse au point mort (indispensable pour redémarrer sur mon trail 125 xlr) et démarre. Il n'y a personne derrière moi, je fais donc un peu chauffer la mécanique en montant dans les tours et soudain la 1ère (sans doute mal déverrouillée) s'enclenche alors que j'accélérais fort. La moto se plante sur la roue arrière et se met presque à la verticale tandis que je reste comme un con à essayer de la rattraper. Ce n'est qu'après l'avoir posée par terre que je me rends compte qu'il y avait une voiture sur le rond point et que si je n'avais pas réussi à la retenir ça aurait pu faire très mal. Une belle frayeur mais sans gravité.
Conclusion, même à l'arrêt, il faut faire gaffe! Et à tous ceux qui trouvent que c'est con de passer le gros cube pour commencer en 125, je réponds que ça apprend pas mal de dangers et que ça peut aussi sauver la vie parfois!
Stéphane - 1er février 2003
Un retour flippant sous l'eau
Un vendredi soir avec un copain du boulot, on se dit : "tiens, si on allait faire un tour". Ben ouais 3 semaines de pluie enfin une petite éclaircie au milieu des nuages noirs, on neva pas se gêner et on va en profiter !!! On se donne rendez-vous moi chevauchant ma 600 Bandit S et lui sa SVN650 (première moto à tous les deux) et on part en ballade dans les alentours de Lyon.
Puis après 50kms de ballade un peu pourrie (hé oui ça arrive des fois), des routes à ch!er, cahoteuses comme on les aime, la pluie se met de la partie. Lui flippant un peu, étant chaussé avec ses pneus d’origine connus pour leur adhérence. Ni une, ni deux on se redirige vers l’A43; de toute façon pas de regrets de rentrer. On rentre cool, il est aux alentours des 6h et le périf est un peu chargé : c’est pas le moment de jouer au Water-polo sur le périf. Sur la bretelle d’entrée un connard en 305 tuning nous colle au cul. Un peu énervés, on se serre sur la droite pour laisser passer ce danger public (mieux vaut avoir les blaireaux devant que derrière). Celui-ci continue ses conneries, le périf étant maintenant bien chargé, il ne peut pas doubler et colle au cul de la bagnole devant lui. Là, coup d’œil à mon pote, on est d’accord on va mettre de la distance et le suivre de loin 100-125m.
Et ce qui devait arriver arriva, accident loin devant (et oui en moto on est plus haut, on voit mieux!!!), et tout le monde pile et l’autre blaireau à maxi 3m de la voiture qui le précède pile comme un malade, mon pote durcis son freinage et moi je me déporte tranquillou sur la file de droite où il y a de la place pour 3 camions. Toujours le même Beauf voyant que le gros carton était inévitable braque tout vers la droite et là je me vois lancé à 70km/h sur une voiture me barrant la route, avec le périf inondé, impossible de freiner suffisamment fort pour s’arrêter avant et sinon c’est la glissade assurée… Et là je bénis mon moniteur de moto école pour l’enseignement du si précieux évitement salvateur que tous les motards ont remercié ou remercieront un jour. J’ai du passé à 10cm de cette daube, juste ce qu’il fallait, qui en plus a cartonné (ce con à failli m’entraîner avec lui).
Sur l’instant j’ai pas vraiment eu le temps comprendre, juste de réagir à l’instinct, HOUF grosse frayeur. Comme quoi anticiper le comportement des autres aide mais ne suffit pas forcement…
Xsin - 31 janvier 2003
Les oiseaux volent bas
Après avoir passé beaucoup de temps et utilisé beaucoup d'énergie à démonter, nettoyer, repeindre et retaper tout mon vieux 750 GSX de 1981, voici enfin venu le temps de l'essayer. Ma femme qui piaffait, presque autant que moi de monter dessus m'implorait du regard pour qu'on parte en ballade. Le temps pour nous de définir un parcours et nous voilà chevauchant ma vielle monture, remise à neuf, pour un périple d'une centaine de kilomètres.
Le trajet était simple, parti de Lunéville, passant par Chateaux-Salins, arrivée à Saint-Avold. En plus ce trajet, je l'avais fait un nombre incalculable de fois à l'époque de ma rencontre avec ma femme. Un petit coucou à belle maman, une petite pause café gâteaux, et nous revoilà parti dans l'autre sens. C'était une superbe journée, soleil, pas de vent, ça roulait bien, et le bon vieux GSX tournait rond.
Une petite pointe, histoire de voir, il marche bien pour son âge. Fallait me voir sous mon casque, la mine réjouie du gosse qui essaye son nouveau vélo.
On sort de Valhey, un petit patelin en cuvette, et je remets les gaz, ligne droite, virage large à droite, virage plus serré à gauche, ligne droite, je m'élance. Je connais bien cette route, et je sais qu'au bout de cette ligne droite, il y a une belle courbe à droite, qu'il vaut mieux prendre dans ce sens qu'à l'inverse. Au moment de rétrograder en 3ème pour prendre mon angle, surgit un groupe de motards, équipés de la tête au pied, qui me font signe de ralentir. Mais vous savez, pas de la manière "Fais gaffe y à un radar!", plutôt d'une manière qui m'a fait instantanément relâcher la poignée de droite. L'espace d'un instant, ce groupe m'a paru d'un "calme". Ce n'est qu'à la sortie du virage que j'ai compris. Une ligne de véhicules blancs et rouges était alignée sur le bas côté.
Un coup d'œil à gauche, j'ai remarqué ce panneau déposé à un endroit qui n'était pas à sa place, et cette moto couchée là. Ma femme a vu ce que je n'ai réalisé que le lendemain en lisant les mauvaises nouvelles.
Une maman y laissait ses enfants là, sur cette petite route que je connais si bien.
Dire que ce chemin on l'avait pris dans le même sens qu'eux une demi heure plus tôt. Que ce volatile écrasé là, j'aurais pu aussi rouler dessus...
Ce groupe de motard ne se souvient sûrement plus de cette vielle moto bleue qui les a croisés ce jour là, mais pour nous le reste du voyage n'as plus été pareil...
Angélique & Gil - 27 janvier 2003
Passage en terre
Trois ans que je possède ma Daelim vt 125 et comme beaucoup d’autres motards, j’ai réussi à prouver que l’on peut voler;juste l’atterrissage qui est revoir. Bon, il fait 26 degrés et c’est le premier jour de soleil. Tout bien réfléchis je mets toute ma tenue (bottes casque gants...) merci Jésus. Sois prudent qu’elle dit (ma femme) oui oui choux.
La route est sèche, il fait beau et j ai le temps. Arrivé au passage à niveau, la barrière se lève, la voiture devant moi démarre, moi aussi, 1 ère, 2 ième puis sans aucune raison la voiture pile net devant moi. Je freine mais il y a de la terre tassée sur la route; pour éviter la voiture je tente par l’arrêt de bus mais pas de bol je touche avec la jambe gauche le pare-choc de la voiture. Résultat des courses, je fais un super vol encore accroché à la moto car le sélecteur de vitesse a eu la bonne idée de se replier sur ma cheville et de ne pas vouloir la lâcher. Bref, chute et glissade sur le trottoir avec la jambe coincée sous la moto (150kg) un mois de congé et la kiné (jolie) pour une cheville et un pied qui ressemblait plus à un ballon de rugbys.
Même si il fait chaud mets ta tenue car à petite vitesse ou à grande vitesse quand tu te ramasses ça fait très mal : la tenue est complètement brûlée sur le coté gauche et le casque a été "poncé" par le beau trottoir tout juste refait. Ils auraient quand même du enlever la terre de la route après leurs travaux non?
J’ai 17000 km au compteur et je suis un roule toujours (Bruxelles) ça n’empêche rien, c’est le destin.
Pascal - 26 janvier 2003
Une deuxième chance
J'ai 18 ans et mon permis B en poche. Je réussis à trouver le financement nécessaire pour m'acheter l'engin de mes rêves... Et là, ça a été le paradis ! Chaque fois que je me dirigeais vers mon garage, je pensais la même chose, quelle chance j'avais de pouvoir pratiquer cette passion au quotidien sans aucune contrainte, je me sentais fier, fort... Evidemment, dès que j'abordai le sujet avec mes proches ou mes amis, l'éternelle rengaine revenait sur le tapis "la moto, c'est dangereux, fait attention..." "On ne fait pas de la moto à 18 ans" J'ai eu le droit à toutes les clichés ! Mais ça me glissait dessus comme sur du marbre, je me sentais véritablement intouchable et ma façon de conduire s'en ressentait fortement... Pauvre de moi, avec mes 2 mois de permis, je me prenais pour Valentino Rossi...
Quand est arrivé ce qui devait arriver, je quitte mon appart, j'arrive sur une portion de ligne droite à 500 mètres de chez moi, deux voitures se suivent à allure "standard" mais que cela ne fasse, je ne vais quand même pas rester derrière une caisse ! Je fais rugir le moteur, je double la première (j'devais être à 90 km/h en ville...) mais au moment de doubler la deuxième, elle avait décidé de tourner à droites, je me rabats et tente un cocktail détonnant : évitement + freinage d'urgence + route mouillé + 90 km/h. Evidemment ma moto m'a fondu d'entre les main, et pendant ma glissade je l'ai vu aller s'exploser dans la Mercedes...
Moi, je me relève, miracle, j'avais rien, aucune protection, habillé en civil... et là on ne réalise pas, ça ne pouvait pas m'arriver, pas à moi, c'est pas possible, il m'a fallut dix minutes pour comprendre que ma moto était morte (je n'était assuré qu'au tiers...).
Mais il m'a surtout fallu 3 bonnes heures pour comprendre que j'avais faillis y passer, j'avais chuté au milieu de nombreux obstacle à 90, sans protection et je pouvais en parler... Là, j'ai vraiment flippé et j'ai pris 5 ans en 10 secondes.
Mon histoire ne s'arrête pas ici, pour moi, la moto, c'était une aventure courte mais définitivement finie, ma moto était à moitié morte, j'étais obligé de déclarer pour rembourser les dégâts de la Merco, je n'aurai pas pu assumer le Malus...
Et mes proches ne me laisseraient jamais remonter sur une moto.
Et ç'est là qu'est arriver une succession de miracle, je n'en reviens toujours pas ! Le proprio de la Merco, en voyant mon état au bord de la route, a bien voulu ne pas faire de constat (sa caisse était pourtant bien esquintée), mais en plus il m'a dit ça "C'est bon oublie-moi, je me débrouille, t'as l'air d'avoir bien assez de soucis comme ça". Deuxièmes signes de la providence, mes proches extrêmement compréhensifs envisagent encore l'idée de me voir remonter sur un deux roues ! Plus même, alors qu'ils n'ont pas plus d'argent que ça, ils acceptent de me payer les réparations minimales pour remettre ma Belle en état de marche, je rêve tout éveillé là !
Bref, j'ai récupéré ma moto il y a un mois, et j'ai eu le sentiment de bénéficier d'une chance que je ne méritais pas, mais j'essaye de l'honorer tous les jours par mon comportement sur la route.
Les enseignement à tirer de cette histoire, sont multiples et essentiellement destinés aux débutants qui pourraient ne pas bénéficier de la même chance que moi pour se remettre en selle...
La conduite en ville, c'est 60 maxi et pas de dépassement si une bagnole roule à plus de 45 !
Quand il pleut on oublie qu'on est un jeune rebelle sur sa fougueuse monture, on la joue queue basse !
On retourne voir son moniteur dès qu'on a sa moto, pour qu'il nous explique en détail comment on freine avec une moto, parce qu'avec le papier rose en poche, on sait bien se servir de la poignée noire mais pas vraiment du couple poignée/pédale...
Et c'est pas parce qu'on a fière allure sur un engin plus beau et plus puissant que tout ce qui roule qu'il faut se croire au dessus du trafic...
Antoine - 21 janvier 2003
Et hop la gamelle!
A la sortie de mon boulot en 1985, elle me plaisait bien cette cote que je grimpais sur le coup de piston de mon 500 XLR, sans visibilité arrivé en haut. La gamelle prit la forme d'un traffic, qui faisait marche arrière en haut de la cote au milieu de la rue! J'arrive à 70, 80 kmh! je bloque tout... j'évite le traffic mais je suis éjecté du 500 et je retombe lourdement sur le bitume.
Jj'en fut quitte pour un bel hématome au coude; et une réflexion s'imposa : ne plus mettre du gaz où il n'y avait pas de visibilité. Mon 500 XLR me remercia, ainsi que mon Barbour.
Eric - 19 janvier 2003
Sortez couverts
Le plus dur pour faire entrer la moto dans le garage, fut de convaincre mon épouse (aide-soignante ayant travaillé aux urgence ).
A force d'à force, j'ai eu droit à une 125 mais avec 2 conditions :
- la moto est interdite aux enfants
- elle m'a emmené chez l'accessoiriste et je suis ressorti avec blouson (avec protections), pantalon (avec protections), intégral, gants et chaussures coquées.
1) l'été, à Lyon, il fait chaud sous l'équipement.
2) mes collègues se foutaient de ma poire car je conduis une 125 avec l'équipement d'une 1200.
Mais qu'à cela ne tienne, je roule par tous les temps avec ma tenue.
Au bout de 6 mois sans aucun pépin, la première condition s'est assouplie : pas plus loin que la ville voisine (5 km) et uniquement par temps sec.
Inutile de préciser que j'ai ajouté moi-même avec intégral, des chaussures solides (même si pas coquées), un jean épais, mon ancien perfecto, de gros gants en cuir, et bien sûr, deux fois plus prudent et on roule molo.
J'en suis à 18 mois de 2 roues par tout temps (même la neige ne m'a pas arrêté) sans pépin.
Enfin presque : il y a 1 mois, sous une pluie fine dans une bretelle d'accès (donc à 20 km/h ), une superbe flaque de gazoil. J'ai mis le pied droit par terre pour que ma monture dérape sans se coucher. Seulement, au bout de peu, il y avait le muret, ou plus exactement, le bout du muret : la roue AV est passée mais pas le moteur ni la roue AR. Sans avoir le temps de réagir, je me suis retrouvé en glissade (5 m) sur le coté gauche, la moto posée sur la jambe, d'autant que les repose-pieds repliables se sont repliés.
- pour la bécane : clignotant gauche et poignée d'embrayage cassés, ainsi que le coin inférieur gauche du pare-brise, et enfoncement du réservoir ( la trace du genou ).
- pour moi : rien, juste mal au genou.
- pour la tenue : la toile du pantalon déchiré au genou et fesse gauche, celle du blouson au coude, chaussure gauche fortement râpée, le casque n'a pas touché le sol.
Rremarque : quand on est couché comme çà avec une jambe coincée, 100 kg c'est lourd, et faut pas espérer de l'aide des caisseux (mais comment font ceux qui ont une belle de 200 voire 300 kg ??? ).
Bilan : merci les protections (et merci chérie) qui ont rempli leur rôle.
vu l'état de ma tenue à (très) faible vitesse, ceux qui roulent en chaussures de ville et pantalon de toile ne sont jamais tombés. Quand à ma fille, qui adore faire le sac de sable, elle ne reposera ses fesses sur ma selle (ou celle d'un autre), que quand elle aura une tenue complète digne de ce nom.
un grand salut à tous d'un motard dans l'âme coincé sur sa 125 (et oui grégoire ;-) )
P.S. j'ai un gilet orange fluo avec une bande réfléchissante (style travaux publique ) : c'est très moche mais très visible sur la route
Stéphane - 16 janvier 2003
Mon accident qui a failli me tuer
Voila il y a un an, j’avais 15 ans et mes parents m’avaient payé une Rieju 50cc (supersport) débridée. Je prenais 110 km/h avec. Un matin en partant au collège après avoir fais la bise à mes parent, je pris ma moto et fila au collège.
Arrivé devant mon bahut je dis bonjour de la main droite à un pote en roulant et je mis un coup de gaz. Arrivé au carrefour, je double un vélo par la gauche et pile poile, je passe à coté de lui. Il me coupe la route... Le reste c’est le trou noir. Je crois que j’ai tapé la tête contre le sol - merci mon casque Shark - puis rentré dans les barrières de sécurité. Conclusion de la moto : eh ben yen a pas ! Elle était complètement désossée et éclatée. Moi je m’assis et j’appela ma mère qui a eu très peur. Bref, les pompiers arrivent et ho! Je n’arrive pas à marcher sur ma jambe gauche! Dans l’ambulance, il me découpait le jean car je ne pouvais pas bouger et je regardais mon genou et beukkkkkk : rotule pétée !
Moralité: ya pas : on peut conduire doucement ou vite mais le destin c’est le destin et la chance du motard et petite ou grande pour chacun.
Damien - le 6 janvier 2003
Parole de mère
Elle sort d'où? Elle ne fait même pas de la moto!!!!!! Oui, mais elle a payé un tel tribut qu'elle a l'impression de faire partie de la famille des motards! 24 Juillet 1998, un jour banal pour beaucoup........un cauchemar pour une famille!! une vie suspendue.....
Ce jour là, Arnaud, 19 ans, rentre déjeuner avant de repartir au travail, il roule vite. Evidement la vitesse c'est ce qu'il y a de plus important! Il double un camion qui venait de doubler une caravane et perd la vie sur une banale N10 dans les yvelines! Banale histoire sauf... pour sa mère et pour son petit frère qui perd là son idole! Banale histoire pour ce commandant de police messager de l'horreur! Banale histoire où personne n'a voulu témoigner où l'on a juste conclu qu'il roulait vraiment trop vite et puis voilà....... il n'y avait pas d'hécatombe! JUSTE UN!!!!!!
Un commandant odieux qui culpabilise des parents, un garage qui en profite pour se faire de l'argent et dépouiller une épave, un tribunal qui classe ce dossier et il ne reste plus qu'une famille qui tente de refaire surface! de continuer à vivre avec une plaie jamais refermée
Alors, OUI, c'est votre passion ! OUI, c'est à la vie, à la mort! mais pourquoi imposer ça à vos proches ? Faites attention à vous, protégez vous, protégez vos proches et n'oubliez pas que de temps en temps une banale histoire n'arrive pas qu'aux autres! Maintenant, je lui rends hommage, j'ai toujours été solidaire des motards mais quand j'en croise un, maintenant, c'est comme si je le connaissais, et je lui souhaite toujours bonne route!
Fabienne – 3 janvier 2003
Jour de chance
Comme tous les matins, je démarre mon 600 CBR FS, accoudé sur sa béquille
latérale, les gants et la cagoule sont sur l'avant du réservoir et le casque sur la
selle. J'enfile les gants puis je cale un foulard sur mon cou, vient le casque et enfin les gants, j'enfourche la meule, première et servez chaud ! Un matin à 8h ou j'avais déjà renversé du thé, fais tombé ma tartine de confiote (sur le mauvais coté bien sûr), taché ma chemise bleu marine avec du dentifrice blanc et enfiler mon pull-o[en]vers, je m'apprête à partir : tout à coup, le casque tombe (à cause des vibrations), percute le levier de vitesse, la moto a un soubresaut et le moteur s'éteint. Ouf, merci le coupe-circuit.
Ralf - 10 novembre 2002
A terre-pleins
C'était un vendredi soir. Je suis allé au run motos à Trappes. Ce soir là, tout le monde a encore assuré méchamment. Moi j'ai fais mon petit Christ-air, histoire de dire que j'ai fais quelque chose et puis vint l'heure du retour. Je me plante de route, c'est pas grave (à la façon Anthony Kavanah) je prendrais la prochaine à gauche. Un ami en Hornet fait la même chose. La ligne droite est à 2 voies, large, de quoi faire le con. Au bout, elle revient à une voie avant d'arriver sur un grand, très grand rond-point. Des plots verts signalent le rétrécissement. Et là, comme un con je veux passer derrière les plots verts. Mais ce que je n'avais pas prévu, c'est qu'il y avait deux terre-pleins derrière. Comme j'arrivais sur le rond-point, j'arrivais à 30/40 km/h. La moto tape le premier terre-plein, superbe wheeling (une bavette et çà frottait) je le contrôle, je joue du frein arrière pour la première fois de ma vie (en général je n'y pense pas ) mais quand la roue avant repose au sol, elle repose sur l'autre terre-plein et là la bécane repart en l'air. Je n'ai rien pu faire, elle s'est braquée puis s'est couchée sur la gauche. Dans la glissade, j'avais la jambe gauche encore coincée sous la moto. J'arrive enfin à me libérer et là je mets mes deux mains sous mon casque. Bah oui, ma peinture perso répliqua du joker de Max #1, faut y faire attention. Je crois que j'ai glissé sur 15/20 mètres. La moto, bah elle au moins elle est allée où elle voulait, elle est montée sur le rond-point. Moi je suis allé de mon côté. Mon cuir Alpinestar est tout râpé sur le côté gauche (snif mon beau cuir, ça craint le blouson est éraflé et le pantalon est neuf, quand j'irais tourner sur piste, il va falloir la jouer fine pour que personne ne s'en aperçoive ), le JEAN N'A RIEN !!!!! Miracle. La moto a le carénage gauche rayé (la dernière fois j'avais descendus le ravin sur le côté droit), la jante a encore prit un petit coup mais cela ne joue pas sur le maniement, poignée d'embrayage, platine repose-pied cassées. La moto est restée bloquée en 4ème vitesse. Bonjour la poussette pour la redémarrer. Voilà, alors quand vous avez une route devant vous, n'essayez pas de passer derrière.
Pierre Antoine "Born to be Stunt" - 8 novembre 2002
Biloute
On est le 19 octobre, et c'est sûrement les derniers jours de beau temps dans le nord donc zou! On sort la VFR pour enquiller un peu. J'arrive sur la RN49 qui passe depuis un moment de 2x1 à 2x2 voies, avec des cônes et des balises partout. Bah, pas grave, on a le temps, y fait beau, on roule cool. Enfin, cool peut être, mais il commence à m'énerver ce camion, je me le tape depuis 5-6 bornes et là, GROSSE erreur, je me croyais sur 2x2 alors que la circulation était rabattue en 2x1 d'où, sur environ 3 secondes:
-gros coup de gaz, on commence le dépassement.
-tiens, c'était quoi cette grosse biloute en plastoche jaune fluo?
-eh, la mondéo, elle m'arrive dessus, meeeeerd'!
-gros coup de guidon (merci le permis) et re-balise jaune fluo dans la poire, avec petite acrobatie de la jambe gauche.
Le chauffeur a du être impressionné par ma prestation artistique parce qu'il me laisse maintenant un boulevard pour le passer. Fin de l'interlude.
Ce n'est qu'en arrivant chez moi une heure plus tard que je remarque un truc pas clair: plus de cligno et la moitié du flanc de carénage gauche a disparu! (coriaces, les biloutes jaunes) Après la grosse frayeur rétrospective, je vous le dis à tous: quand on roule, on se CONCENTRE sur ce qu'on fait, on rêvasse pas en regardant le paysage.
Vince, 1er novembre 2002
Vacciné contre la vitesse sur route ouverte
Je rentrais de la manif FFMC de septembre dernier quand je vois un pote avec un voisin à lui. Mon pote, à pied en temps normal, était derrière le mec qui roule en Fazer 1000...... rien à voir face à ma diversion 600.... On va se "balader" dans la vallée de Chevreuse qu'il connaissait trop bien, face à moi qui ne connaissait que le nom..... Il a bourré comme un furieux, j'ai réussi à suivre temps bien que mal, mais en tirant la div' à 200 en pleine cambrousse... déjà que sur autoroute elle n'aime pas, alors là... Bref, heureusement qu'il freinait moins fort que moi, car il savait la manier sa meule le bonhomme... mais j'ai pas lâché une seconde (sauf quand on roulais à 150 dans des endroit chelou.) Heureusement, je suis habitué à la div et j'ai pu ne pas rouler plus vite que ce que je pouvais assurer (pour preuve, j'ai mangé des SVS à carole avec!!) sauf qu'à cause de gravier sur la traj', j'ai faillis finir par terre...à peine remis de cette glisse, je repars de plus belle... Ne connaissant pas la région, je n'ai pas eu trop le choix si je voulais rentrer chez moi le soir! J'ai failli finir par terre, j'ai failli mourir au moins 15 fois, et là, ça m'a calmé ! Depuis c'est cool sur route et excité sur piste...
Avoir des potes furieux, c'est pas rassurant : on peut les perdre n'importe quand...
Olivier - 16 octobre 2002
Noël verglacé, année platrée
Cà devait être Noël 1999, tout le monde faisait ses courses de fête. La joie est dans l'air comme chaque année. Je venait d'avoir ma 125. Elle déteste le démarrage les matins d'hiver. J'ai du lui mettre un bon coup de chargeur de batterie de diesel pour la motiver. Par la même occasion, je me suis bien musclé la jambe droite à coup de kick. Ce matin, je la démarre comme tous les autres matins, il fait froid, l'air est un peu humide. Je pars, 1ère, 2ème, 1ère, freinage léger, je me penche, et j'ai soudain vu le sol arriver à 10cm de mon casque. 10secondes au sol ont été nécessaires pour que je comprenne que je me suis viandé. Je me suis levé et j'ai entendu un coup de claxon. Je regarde derrière moi, une belle femme d'une trentaine semble être impatiente, au volant de son 4X4. Elle a du croire que je me suis couché au sol pour l'amour de la terre. En boitant, j'ai relevé la moto et je l'ai mise de coté. Et là, j'ai réalisé qu'il y avait une plaque de verglas couvrant une bande de peinture blanche d'un passage piéton. La bande avait du accumuler l'humidité durant la nuit, et le tout a gelé au petit matin. Si elle avait été faite d'une peinture spéciale en silice, tout ceci n'aurait pas eu lieu. Une roue avant dessus pour attaquer un virage ne donne aucune chance même au plus grand champion. Mais bien sur, dépenser des milliers de francs pour repeindre tous les passages piéton de la communes pour les 3 motards du quartier, ca ne suffit pas pour justifier une ligne budgétaire. Vous pensez, une commune ayant une "riche" réputation, roule sur 4 roues, pas 2. Les 2 roues, on les klaxonne, surtout qu'ils n'ont pas à gêner la circulation en se couchant par terre. Le soir même, je suis allé à la clinique pour une radio du genou gauche. "Tout va bien", dit le radiologue. "C'est arrivé comment?" "J'ai chuté en moto" "ben ouai, vous n'aviez qu'à rouler moins vite. Les motards roulent toujours trop vite! après vous assumez les conséquences". "C'était une plaque de verglas" " ben, vous n'avez qu'à rouler moins vite et respecter le code de la route!". J'ai eu 1 mois d'arrêt et passé le passage à l'an 2000 dans mon lit.
Gérard - 11 octobre 2002
Vive la rentrée.
Salut, je suis jeune conducteur, et ca fait 3 mois que j'ai mon permis 125 et 6000 bornes en Honda Varadero. Le 4 septembre 2002, étant lycéen, j'ai eu la reprise des cours. Ce jour-là j'avais décidé d'aller voir un ami à l'hôpital après son opération. Vers 19h je suis repartis pour rentrer chez moi. Il faisait beau, j'ai fait la route une centaine de fois, donc j'ai décider de ne pas m'embêter avec mes gants qui ont un défaut avec la doublure ce qui les rend difficiles à enfiler. Je pars, passe tous les carrefour en roulant tranquille. Enfin j'arrive sur la départementale et j'enchaîne quelques virages dans lequel je me fais plaisir (malgré la faible cylindrée de ma moto qui est restée bridée à 15 ch). J'arrive sur une partie de la route qui est très endommagé, avec bosses et plaques d'égouts à volontés. Je ralentis et me stabilise à 60 km/h. Je prend donc le virage tranquillement et juste après celui ci, il y a une route qui débouche de la droite avec un stop où une voiture attendait pour passer. En face de moi une voiture s'est engagée pour prendre cette petite route sur ma droite, mais pour çà elle devait traverser ma voie. Donc je sortais du virage et ne m'ayant pas vue, l'automobiliste s'est engagé. Je n'ai même pas eu le temps de réagir que j'ai percuté celle ci en faisant un beau vol plané. Heureusement que le barman qui a tout vu a réagit vite en appelant les secours et en m'empêchant de me relever. Tout ce qui s'est passé, ce sont eux qui me l'on raconté, car moi je me souviens quitter l'hospital et me réveiller dans un lit de celui-ci après l'opération (comme un cauchemar sauf que c'est réel ). Je m'en tire avec un tibias fracturé et les doigts de ma main droite cassés et déchiquetés par le frottement sur le goudron. A tous , même si c'est chiant, même s'il fait trop chaud, n'oubliez jamais les gants et les autres protections ! Aujourd'hui je n'ai plus de sensibilité au bout de l'index (nerfs sectionnés) et peut être d'autres problèmes que je ne connais pas encore, n'étant pas encore rétablis. Ce genre d'accident aurait pu arriver à tout le monde, alors redoublez de vigilance car en ce moment c'est l'hécatombe.
Jokrider, le 28 septembre 2002
Priorité à gauche pour les Pandas
Fraîchement détentrice de mon permis 125, j'enfourche ma modeste Honda CM pour rentrer chez moi. Une grande ligne droite à l'horizon mais je ne préfère pas dépasser les 60 km/s, les poulets sont fourbes en région Bordelaise et la pluie est de plus en plus forte.
Au bout de cette route, il y a un grand rond-point précédé d'un feu. Je commence donc à freiner tout en me déportant à droite pour tourner après le feu. Puis je remarque que la voiture qui me précédait (petite Panda noire, un pot de yaourt quoi) se déportait avec hésitation sur la file de gauche sans clignotant. Réflexe, je mets mon cligno pour la doubler par la droite vu qu'elle est maintenant totalement à gauche. Sans même que j'ai le temps de réaliser, cette C*** tourne brusquement à droite en queue de poisson! Madame voulait "assurer son virage pour aller faire ses courses au Super U juste avant le feu"!! Résultat, pour éviter de coucher la moto je repousse le pare-choc de la Panda avec mon pied (ce qui me vaudra de boiter avec un hématome pendant 1 mois, et j'ai encore mal) et je me gare sur le coté. Un peu sonnée je constate que mon sélecteur de vitesse fait vraiment la gueule, mais j'ai même pas le temps de me pencher que la madame vient me sermonner et m'engueuler (sûrement pour se déculpabiliser). "Moi j'ai 30 ans de permis! Vous les motards vous êtes vraiment des kamikazes! T'as quel age pour conduire cet engin? Mais non j'avais mis mon clignotant et puis j'étais sur la bonne file! T'as de la chance ma voiture n’a rien!..."
Bref, pas la peine de discuter, je me contente de m'abriter sous le auvent du supermarché et j'essaie (sans succès) de joindre mon garagiste pendant que "Miss Moi-plus-vieille-donc-moi-avoir-raison" va tranquillement se garer, faire ses courses, en n'oubliant pas de m'en jeter encore un peu à la tronche avant de repartir chez elle. En conclusion, un gentil monsieur m'a noté la plaque d'immatriculation et m'a conseillé d'essayer de rentrer chez moi comme je pouvais, c'est à dire à 20 km/s vu que le sélecteur était kapout! En plus pas de constat, à quoi ça aurait servi ?? Résultat la note était 100% pour ma poire. Elle, tout ce qu'elle a payé, c'est ses 3 briques de lait et son P.Q. ... " vala vala :-)
C'est mon unique accident pour l'instant mais pas le dernier!
Julie - 10 septembre 2002
Tremplin en ville
Mon histoire est peut-être banale, mais j'espère qu'elle pourra servir à ceux qui la liront. On est mardi, il est 14h30 j'ai été chercher de la RAM pour le PC de mon collègue. Je sors du périph Porte Maillot, fier de ma course sur le périph ! Je me retrouve dans le flux des voitures, je me fais l'extérieur et j'arrive sur l'avenue de la Grande Armée, maintenant il faut que je trouve les trous pour me remettre à gauche. J'y arrive, assez vite. Hop la voie au milieu est utile pour mettre des coups de gaz. Je m'arrête au feu. Le drapeau vert s'agite, je redémarre, merde un autre motard m'empêche de doubler, pas grave, j'arrive sur le dernier feu après plus rien jusqu'à la place de l'Etoile. Purée, je me mets au milieu et je tourne la poignée, j'enquille les vitesses, et là un choc assez violent, je me sens décoller du sol, j'ai pas le temps de réaliser, je suis de nouveau les deux roues au sol, je continue ma route en priant pour que mon Bandit n'ait rien. Je réalise que je viens de rouler sur les petites ronds en plastiques durs .... J'étais au moins à 100 km/h, je sais c'est pas intelligent. J'ai juste eu mal aux poignets, au dos et à la nuque, mais rien de grave simplement les conséquences du choc, la moto n'a rien apparemment. J'ai mon permis depuis début mai, et ma moto depuis juillet. C'est ma première grosse frayeur, et j'ai pas envie d'en connaître d'autres. Alors je dis juste merci Seigneur de m'avoir fait prendre ce rond en plein milieu. Il faut y penser à ces petits ronds en plastiques durs, moi quand j'ouvre, je regarde au loin ... Moralité, faites très attention en ville, même sur les grandes avenues. Bonne chance à tous pour l'automne qui s'annonce.
Cédric - 6 septembre 2002
Petite route, grande arsouille et carton
Samedi 1ier juin 2002... Au réveil, quelques nuages mais surtout du soleil... C'est parti mon kiki, j'embarque ma copine et hop, à nous les virolos des Ardennes belges au guidon de la SV... Liège, Sprimont, Aywaille, Remouchamps, La Reid, Spa, Francorchamps, Stavelot, Trois-Ponts... Etc... Jusqu'à Marche-en-Famenne o ù on prend un petit verre (d'eau évidemment, mais avec un zeste de citron) sur une terrasse ensoleillée. Il est 16 heures, le soleil brille toujours, la ballade se passe super bien, on a croisé des dizaines de motards... On quitte Marche, direction La Roche en Ardennes, histoire de terminer la ballade en beauté par le site de la course de côte "La roche / Samrée" (Nationale 89) un des plus beaux "spots" ardennais pour l'arsouille... Et un des plus dangereux aussi, vu la quantité de touristes hollandais (et autres, plus les habitants de la région...) qui fréquentent ce bout de route et au milieu desquels les fanas de sportives se tirent la bourre. Bref. J'attaque la côte, virages extras, on croise quelques sportifs le genou à terre... Arrivés au début du dernier tronçon de la côte, j'aperçois, juste avant un droite, une fille, casque à la main, en train de me faire de grands signes pour que je freine... Je monte sur mes freins, je passe le virage et là... Une Opel Astra grise complètement explosée est dans le bas-côté à gauche de la route, une femme pleine de sang hurle, debout près de la voiture... Y'a deux motards couchés par terre, une Yam' R1 rouge, pulvérisée, qui pisse ses liquides de tous côtés et un reste de Kawa verte (genre ZX 9 R, mais arrangée comme une Triumph Speed Triple). Je m'arrête, évidemment. Apparemment, l'accident vient juste d'avoir lieu. Hormis un cycliste témoin du crash, il n'y a encore personne, nous arrivons juste après un (très sympathique) couple en Transalp qui commençait sa ballade. Ma copine se précipite vers le premier motard, couché sur le dos. Je vais voir le deuxième, à plat ventre, inconscient, un filet de sang lui barre le visage sous son casque. Je pense d'abord qu'il est mort, mais en me mettant à genoux je constate qu'il respire. Je me relève, ne sachant trop quoi faire... Comme ça pue l'essence, je fais le tour des deux bécanes... La R1 a son té de fourche cassé en deux, mais le contact est toujours sur on... Je coupe, puis je vais voir la Kawa. Le reservoir est éventré sur 15 centimètres, l'essence dégouline dans l'herbe... mais y'a plus de contacteur. Je remonte voir la femme de l'Astra, elle est en état de choc, n'arrête pas de crier "Qu'est-ce que j'ai fait, qu'est-ce que j'ai fait..." mais apparemment pas de blessures graves, elle tient plus ou moins debout. Son compagnon me dit qu'il a appelé les secours, je retourne près de ma copine. Pleins de gens s'arrêtent, beaucoup de motards... Il commence à y avoir du monde, au bord de la N89, beaucoup essayent de se rendre utiles. Un type a enlevé le casque du motard sur le dos (à éviter, en principe...) il est conscient mais a mal partout, et sa jambe droite fait un drôle de pli sous le genou... Ma copine, les larmes aux yeux, lui éponge le front en le rassurant comme elle peut car il ne parle pratiquement pas le français... Le motard inconscient s'est réveillé, il hurle comme c'est pas possible, j'en ai encore froid dans le dos. Des gens sont obligés de le tenir pour éviter qu'il n'aggrave son cas en essayant de se relever. Moi j'ai les jambes qui flageollent, je me sens con tellement je ne sais pas quoi faire. Il y a plus d'un quart d'heure qu'on s'est arrêté, et toujours pas de secours... Je rappelle le 112 (vive le gsm) et le type du standard me dit qu'ils ont envoyé une ambulance. Je lui réexplique la situation, il dit qu'il va envoyer un peu plus de moyens... Pendant 30 secondes, j'ai eu l'impression d'être utile. Puis les minutes ressemblent à des heures. Le motard que ma copine essaye de rassurer demande qu'on ouvre son cuir pour regarder sa jambe droite, et c'est pas beau à voir. L'autre est retombé dans les vappes. Enfin, on entend des sirènes. Ambulances, pompiers, flics... La nationale est bloquée dans les deux sens. Cuirs découpés aux ciseaux, perfusions, attelles, minerves, monitoring, le motard inconscient est intubé sur la route... C'est impressionnant de voir les pros du secours travailler, rapides et efficaces. Puis arrive l'hélico (Merci le service de Bra-sur-Lienne, heureusement qu'ils sont là) Les blessés sont évacués, les flics et quelques officiels prennent la déposition du seul témoin du crash, l'embouteillage se résorbe, les automobilistes passent, collés à leur fenêtres, on dirait qu'ils essayent de voir s'il y a du sang sur l'asphalte... On en a même entendu quelques-uns, descendus de leurs voitures, faire des remarques du style "Ben oui, ces motards trompe-la-mort, c'est normal qu'ils déclenchent des cartons..." Même si, apparemment - Je dis bien apparemment, étant donné que je n'ai pas été témoin du crash - dans le cas présent il semble que la voiture ait coupé la route aux deux motards qui descendaient. Bref. Après, ben... On s'est remis en route, ma copine et moi, mais la fin de la ballade avait un goût amer... Il m'a fallu plus de quinze jours avant de remonter sur ma bécane sans penser à ces deux types couchés par terre. Deux - naïves - réflexions parmi d'autres, inspirées par cette histoire... Les infrastructures permettant aux motards de s'arsouiller régulièrement, pour pas trop cher, avec un max de sécurité sont, à ma connaissance, pratiquement inexistantes en Belgique (Je sais, y'a Zolder - mais je crois savoir que les conditions d'accès au circuit sont drastiques - ou les bikers days deux fois par an... Mais c'est insuffisant, non?) Par exemple, dans les Ardennes, si Francorchamps était ouvert aux motards un jour ou deux par semaine (on peut toujours rêver...) n'y aurait-il pas moins de gens se tirant la bourre entre les voitures? Et ça donnerait du boulot à des gens sur le circuit, en plus (Woaw, les super-plans-de-la-mort pour résorber le chômage. J'aurais dû faire économiste, tiens) Allez, la deuxième, aussi naïve que la première... Quand les caisseux comprendront-ils qu'il est très difficile d'estimer la vitesse d'une bécane, et que, quitte à vivre le drame intense de perdre trois secondes arrêté au carrefour (ou après un superbe demi-tour au milieu du jeu de quilles) il vaut toujours mieux laisser passer un motard. En plus, si d'aventure la bécane ne s'est pas mangé le pare-chocs du caisseux sus-mentionné, elle va quand même dépasser la bagnole... Je terminerai cette bafouille en me permettant de lancer un appel, via Banditmania. Après le 1er juin, j'ai cherché à avoir des nouvelles des deux motards accidentés de la N89... Aucun des hopitaux appelés à ce sujet n'a accepté de me rencarder. Alors, si d'aventure des banditmaniaques belges savent quelque chose... En espérant que ces deux types s'en soient bien sortis. Salut à tous, soyons prudents quand le démon de la poignée de droite nous chatouille...
François - 31 août 2002
Perte de mémoire
Le 30 Avril 2002. Je devais entreprendre un beau voyage de LYON à Montauban, pour aider un ami qui venait d'acheter une vieille demeure. J'avais choisi un itinéraire volontairement calme par son environnement, en passant par St Etienne, Le Puy en Velay, Mende, Rodez, Albi. Départementales only, vitesse controlée car le temps ne manquait pas, juste le plaisir d'entendre les deux échappements de mon trois cylindres Triumph Thunderbird Sport feuler tranquillement. J'ai 47 ans et j'avais attendu 4 ans avant d'acheter ce modèle dont je trouve la gueule et les performances suffisantes pour mon plaisir. C'était un jour dont chaque être humain peut rêver : température idéale, du soleil, pas de vent, peu de circulation sur ces petites routes, je m'arrête à Nespinals près de Laguiole, acheter de la charcuterie pour mon ami, profiter de la vue des belles vavhes de Salers, la vie quoi .... Beaucoup plus loin et plus tard - je ne me souviens de rien - près de la ville Carmaux, à distance d'Albi, on rapporte qu'alors que j'étais en train de me rabattre après avoir légalement dépassé une file de véhicules ralentis par des travaux, en sortie de virage prononcé, un homme a choisi de faire demi tour sur cette route pour choisir un itinéraire plus rapide. Le PV de police rapporte qu'il n'y avait que quelques mètres entre ma vision et ce véhicule d'homme si tristement ordinaire. Après 9 mètres de freinage, j'ai percuté le coté gauche conducteur de cette Renault sans intérêt. Ecrasé entre les 253 kgs et la voiture, deux témoins qui ont eu la dignité de confirmer leur témoignage sur le rapport de la police, m'ont allongé à terre. Bilan clinique : perte de connaissance, trauma cérébral, trauma cervical, arrachement du plexus brachial gauche (le pectoral et tout ce qu'il y aderrière) fracture de la mandibule avec communication dans la bouche, fracture des deux poignets, dont le scaphoide à droite avec luxation externe très prononcée. Les neuro chir de Toulouse ont vite expliqué à mon épouse que le pronostic était sombre ..... de par un oedeme conséquent de ma moelle cervicale, créant une hernie discale C4C5, et un rétrécissement canalaire. Rapatrié à Lyon, j'ai récupéré plus vite que prévu et recommencé à bosser le 8 juillet contre l'avis des médecins. Ma main doite est fracassée au poignet et ce sera long, je veux dire de reconduire une Triumph. Et oui ! Car ceci est l'objet de ce message : la moto est dangereuse, qu'importe pourquoi. Mais la vie l'est elle aussi. Si je veux jouer du saxophone et que mon voisin, dérangé par le bruit, vient me mettre un coup de fusil dont je réchappe, je n'arrêterai pas de jouer du saxo, car c'est mon droit. S'il me tue inch'Allah, nous ne sommes tous que de passage ! Aussi, courage ami(e)s motards, continuons à rouler sur deux roues, à être différents, à se respecter, à être sur le qui vive des erreurs des automobilistes. Souhaitez à mon scaphoide de se cicatriser pour que je puisse rouler de nouveau.
Charles B. - le 21 août 2002
Jamais vert pour les motards
Je n'en suis plus à ma première moto, mais j'ai appris une chose vitale avec la première. En effet, un mois après avoir acquis une 125 cm, je roulais tranquille en ville (Versailles) vers minuit, lorsqu'à l'approche d'un carrefour, je me dis que tout va bien, je roule à vitesse normale (si,si, c'est possible), le feu est vert pour moi, donc j'y vais en toute confiance, et là, boum dans une bagnole qui s'est permis de démarrer au rouge (c'est con des fois une voiture). Donc, choc frontal, direct hosto (j'étais sur le carrefour devant l'hôpital Mignot, véridique), points de sutures et toutes les galères qui s'ensuivent. Mais j'ai eu beaucoup de chance, car j'aurai pu y rester. Après analyse de la situation, j'ai convenu que j'étais fautif (bien qu'étant dans mon droit d'un point de vu légal), car ce carrefour n'offre aucune visibilité et que la confiance dans les autres et dans le respect des règles n'est malheureusement pas suffisante. Moralité, passez en confiance seulement quand la visibilité est TOTALE. Dans les autres cas, ralentissez pour vérifier que les autres vous laisseront en paix et ce, à chaque intersection, quelle qu'elle soit. Voilà, bonne route et prudence
Marc - 14 août 2002
Pneus neufs, dans l'oeuf !
Vous savez tous qu'un pneu neuf glisse, grâce aux résidus de paraffine de démoulage que les fabricants de pneus ne prennent pas la peine d'enlever à l'état de livraison, à quoi bon...
Votre mécano vous le rappelle à chaque fois "Attention hein, sur les 50 premières bornes". C'est c'que j'ai fait: hyper gaffe ! En sortant de l'atelier, démarrage en virage à gauche tout doux tout doux sur asphalte par temps sec... Ca s'est mis à glisser d'office de l'arrière ! Incroyable, je n'ai pourtant pas mis les gaz, et pis la B600 c'est quand même pas coupleux-coupleux! Par réflexe je freine de l'arrière, erreur fatale: la moto re-grippe et m'éjecte.
Bilan: 8500 balles de réparation au bas mot: guidon tordu, réservoir défoncé, cligno droit naze, pédale de frein AR naze, réservoir liquide de frein AV et maître cylindre naze, coque de selle et pot fin rayés, bloc compteur déboité/rayé, saute vent zébré et 1 de mes pare-carter affiche un joli méplat. Pas mal comme dégâts pour une chute à 15 km/h, non? Ah oui, pouce gauche cassé : attèle 3 semaines ! Pratique pour bricoler...
Donc, quand on vous dit d'aller doucement avec des pneus neufs, ça veut dire VRAIMENT ULTRA-DOUCEMENT MEME AU DEMARRAGE. Et quand l'arrière glisse, SURTOUT NE PAS FREINER, cela peut paraître évident, mais le réflexe est là et est dur à maîtriser.
Pour info, ma monte: Michelin "MAC100" à l'arrière(160), "Pilot sport" à l'avant (120).
Yannick, Belfort - 3 août 2002
Redressement surprise
C'était le 19 mai 2002. J'étais en compagnie d'un ami accompagné de sa copine qui possède la même moto que moi une Suzuki Bandit 600S. On essaie une virèe en bécanes comme il faisait super beau comme c'est assez rare chez nous ( en Belgique dans le sud Luxembourg). On décide de prendre une super route remplie de virages. Ah les virage j'adore ca. Sur la route qui vont de bouillon à Corbion, j'étais aux anges ! Ah les virages... bon je continue mon histoire quand soudain dans une courbe ma moto s'est soudainement redressée sans demander mon avis au moment où un camion arrivait juste en face. J'ai un court réflexe sans réfléchir : c'est de mettre tous mon poids pour pouvoir me remettre sur ma bande de roulement. J'ai vu de très près le camion. Mon ami, quand il m'a vu me redressé a cru que le route redevenait droite... manque de bol, il s'est fait avoir et a vu lui aussi le camion de très près. Je me suis
arrêté un peu plus loin, choqué de ce que ma copine la moto m'a fait tout en attendant mon ami. En arrivant, mon ami s'arrêta derrière. On décida de reprendre la route.
Arrivé à Corbion on s'arrêta et je vérifiais mon pneu. Je vis dedans une pierre recouverte de macadam plantée dans mon pneu ! La pierre s'était enfoncée de 1CM dans mon pneu avant. Merci aux services des travaux routiere; grâce à eux, j'ai faillis y laisser ma peau.
Thierry - 25 juillet 2002
Le danger est aussi derrière soi
Par un beau jour de soleil, je pars avec un pote faire une ballade du côté de la Vallée de Chevreuse. Beaucoup de virages, tout se passe bien, je penche bien ma chtite SVS 650. Pour ceux qui connaissent la vallée, il y a 2 bars à 200 mètres d'intervalles. On passe au taquet devant le premier bar, la foule est surexcitée, un peit coup de klaxon ahhhh bah non il vient de claquer, et là un superbe virage serré à gauche. Toc je descends 3 rapports, je sors le genoux, me décale de la moto et j'attaque mon virage. Tout se passe bien quand j'entends un bruit de moto qui glisse sur le sol. Mon pote, inexpérimenté dans le frottage de genoux, a voulu me suivre. Quand je jette un coup d'œil derrière moi tout en continuant mon virage au taquet, je réalise que j'aurais intérêt à redresser et à mettre un bon coup de gaz. Je m'exécute, je redresse gentiment la bécane, et quand j'ouvre à fond la poignée je sens une carcasse qui me soulève ma roue arrière. "Merd... merd... merd... pas le temps de m'en sortir." Tout commence à ce moment. Derrière ce virage, il y a un ravin. D'un coup, je me sens envoyé dans cette direction avec ma svs et la ER5 de mon pôte qui lui était resté sur la route. Je descends donc le ravin avec toute la jambe droite coincé entre les 2 bécanes. Finalement, un arbre m'arrête (mon casque s'en souvient encore ) de pleine face, la ER5 de l'autre zinzin est détruite, on aurait même pu voir une explosion, et ma SVS, ma petite bécane toute modifiée, comment vais-je la retrouver ? Et bah là, coup de bol, elle a juste était éraflée sur le côte droit. Mon double ixil a bougé un petit peu, ma selle perso n'a rien (ouf) mais bon carénage droit explosé, bulle HS. Moi dans l'histoire je me suis retrouvé avec un pantalon déchiré et un trou aux fesses. Ma jambe n'a rien, miracle. Donc faut faire attention aussi à ceux qui nous suivent. V à tous.
Pierre-Antoine, dit SVS MAX#1 - le 10 juillet 2002
Elle s'appellait Nicole
Départ pour la route des crêtes dans les Vosges. Une douzaine de motos et une quinzaine de personnes. Le voyage se déroule selon les préceptes de la virée en groupe. Un qui ouvre la route, l'autre qui la ferme et personne qui ne dépasse.
Arrivent les massifs vosgiens. Le col du bonhomme, la route des crêtes et le grand ballon. Là, c'était décidé, certains avaient souhaité en découdre avec ces célèbres portions de bitume. Oui, des risques on en a pris, oui, on a attaqué partout comme des inconscients, et oui, on s'est fait plaisir. Après tout on était là pour ça. Certes, on s'est fait des frayeurs. Mais rien de grave et on en rigolait même. Pauvres de nous.
Puis vint l'heure du retour. Tout le monde se remet sagement en file indienne et nous voilà repartis vers Metz. Et avec le retour et les centaines de kilomètres parcourus, les douleurs aux jambes, le bourdonnement dans les oreilles, la fatigue et la déconcentration. Tout le monde voulait s'arrêter pour se détendre, pour se reposer....mais non l'étape sur le roadbook était plus loin.
Une ligne droite. Au fond de cette ligne droite, un virage à gauche de difficulté moyenne avec peu de visibilité. Rien de bien méchant à priori. Des comme ça, on en avait attaqué des dizaines dans la journée. Un bandit ouvre en grand et part. Un autre qui avait été très sage toute la journée veut suivre. Sur la bête le pilote et sa passagère. Un stupide corbeau écrasé sur la route et le pilote perd le contrôle de la machine. La roue avant décroche, la moto se couche, le pilote fini dans le fossé avec quelques égratignures. La passagère heurte et arrache un panneau de signalisation avec le dos. Le choc est d'une violence inouïe.
Elle n'avait aucune chance de s'en sortir. Ou plutôt aucune malchance. Elle est partie tout doucement devant nous. Ses yeux bleus se sont fermés. La vie s'en est allée. Les secours n'auront pas pu la ramener ici bas. Fin d'une vie sur une départementale ensoleillée par une belle fin de journée d'été. Elle avait deux petites filles. Elle avait à peine plus de quarante ans et s'appelait Nicole.
Jérôme - 7 juillet 2002
Quand çà mouille
Mercredi 3 juillet, département du Nord (là où il ne pleut qu'une fois par an
mais où ça dure 6 mois)... Tout heureux au guidon de mon 600 Bandit S, 1400 km au compteur, je roule à allure raisonnable (et oui rodage oblige !! entre 1000 et 1600 km : pas plus de 7000tours, c'est marqué dans le site wouèbe !!). Qui dit allure raisonnable dit un petit 110 km.... Tout aurait été parfait dans le meilleur des mondes si mon pneu arrière BT56 ne décida qu'il en soit autrement.... pourquoi ?
chèpas, peut-être à cause des 50 litres au mm2 qui étaient tombés durant les
deux derniers jours (nota bene : c'est un mois de juillet "normal" dans le ch'nord)
Quand mon système nerveux comprit que ça allait chauffer, il envoya un influx au centre de la parole qui se mit à répéter en boucle :"p... ça sent le roussi", la moto commença à osciller bizarrement. Choix cornélien du conducteur : soit partir en glissade sur la route bien dure au risque de se taper une voiture (parce que j'arrivais sur un rond point !!!) , soit viser le bas côté droit de la route avec sa terre molle (à cause de la pluie pour ceux qu'auraient pas compris qu'il fait toujours bô dans le nord....). Allez c'est décidé : je vise la terre...J'avais super bien décéléré lorsque un
autre choix cornélien se posât (encore un !!! dur dur cette journée !!! j'aurais
du rester couché) : faut tomber ? ou bien faut s'encastrer dans le cylindre en
béton d'évacuation d'eau usée qui fait 1m de diamètre....avec mon 1m85,
l'option tuyau me branchait pas trop....De toute façon j'ai pas pu choisir : la
roue avant se bloqua et je fis un beau roulé boulé à la Rémy Julienne..........je
n'ai qu'une chose à dire : merci mon super blouson de moto avec ses protections aux épaules et aux coudes... Sans lui je taperai ce texte d'une main....Gràce à mon équipement j'ai limité la casse : peau du genou brulé (pantalon de pluie (parce qu'il pleut un peu dans le ch'nord !!!) et jean kapuut....et c'est tout : (je fais abstraction des bleux sur la hanche, et l'épaule....)... Gants et casques : hors service ! Et la moto dans tout ça ???? Docteur jekkyl (le côté gauche) et mister hyde (le côté droit)....enfin ou l'inverse je me rappelle plus du film.... et après : on s'en veut à mort d'être passé sur cette p...de route, on en veut à mort à tous ces caisseux qui te regardent toi et ta moto comme s'ils étaient au cinéma et qui ne s'arrêtent même pas....SAuf UN : qui était caisseux et motard...Merci à lui... et on se demande à quelle sauce on va se faire manger par son assureur....
V à tous et faites gaffe....
Alexandre - 3 juilllet 2002
J'allucine
Rappel des faits : Vendredi, 7H, départ pour le boulot. Il fait beau. Enfin ! Après avoir roulé tout l’hiver les premiers beaux jours font du bien. En plus la météo prévoit le même temps pour le week end, belles ballades en prévisions. Il fait beau mais c’est pas une raison. Hop ! Equipement minimum : bottes, gants, casque, blouson et pantalon en cuir. J’enfourche mon VFR 800 et en route pour la Porte Maillot de l’autre coté de Paris. Je prends mon temps, je suis en avance. Porte de Bercy : j’enquille cool ! no probleme ! C’est le bordel ! comme d’habitude, depuis 2 ans je suis rôdé. Porte d’Orléans. Les files de droite sont à l’arrêt. A gauche ça roule bien. Allez Hop! Bien au milieu de la voie comme me l’a appris mon moniteur, il y a 2 ans et demi. 70/80 visière ouverte ! Le pied. Je relâche la pression. Putain qu’est ce qui fait ! Là à 10 mètres, il déboîte sans clignotant, sans regarder. Merde, je suis trop près, la moto freine pas assez fort. Je suis par terre, je vois le mur, ma tête cogne, je vais mourir ! J’ouvre les yeux, toujours vivant ! A plat ventre sur la file gauche du périph’, vite debout derrière le mur. Argh mes genoux, j’ai mal. Je suis debout, où est la moto. Tiens des agents de police, pour une fois ils sont là où il faut. Bon check up. Ah ! La moto, elle est là, couchée, entre les deux files de gauche. Il y a de l’huile partout, sûrement le carter, non c’est la fourche, elle est vrillée, l’optique est enfoncée, les carénages éclatés, la coque arrière bousillée… N’en jetez plus la coupe est pleine. Il est où le caisseux, je vais lui défoncer la gueule. Non ! Calme-toi, ça t’avancera à rien ! … Je vous passe les détails. 10 minutes plus tard, assis sur le mur, on remplit le constat. Tiens voilà d’autres agents, ils viennent d’arriver. Le plus gradé vient vers nous : " Qu’est ce qui c’est passé ? " Comme si ça ne se voyait pas ! " Moi je sais, qu’il commence, vous rouliez trop vite entre les files, monsieur a voulu changer de file et vous n’avez pas pu l’éviter ". " Pardon, je lui réponds complètement surpris, vous étiez pas là, comment vous pouvez affirmer ce genre de chose ". " Parce que vous êtes tous pareils, vous roulez trop vite, vous ne respectez rien… " Et le voilà parti dans un délire d’accusations non fondées et totalement hallucinantes. Puis il se retourne vers l’automobiliste, " Ne signez pas, sinon vous serez responsable ". Le gars s’arrête net, ébahi, il le regarde. " Ecrivez que vous n’êtes pas d’accord, que vous contestez… " Là il me trou le c.. ! ! Je lui sors " Mais comment vous pouvez dire ça, je vous répète que vous n’étiez pas là ". " Oui mais moi je sais " qu’il me répond ! Ah ! Putain je vais… self contrôle, NE SURTOUT NE PAS S’ENERVER. Après 5 bonne minutes de conversation stérile, il me sort " vous allez évacuer le périphérique et vous finirez de remplir le constat en surface ". Aussitôt dit, aussitôt fait ! Le constat fini de remplir, je repars dans la dépanneuse direction Pontault-Combault et le magasin d’un copain qui va me bichonner mon bébé d’amour de VFR. Conclusion : Physiquement ça va. Merci à mon équipement qui m’a très bien protégé (mon casque et mon pantalon y sont restés). Je n’ai que quelques bleus et plaies aux genoux, je ne sens plus rien aujourd’hui. La moto, c’est la cata ! La fourche est vrillée, les " T " supérieur et inférieur sont tordus, la jante est morte, l’optique et l
« Modifié: 12 janvier, 2010, 14:33:00 14:33 par ledext »
IP archivée
PLAISIR (def) :Grosses Cylindrées unitaires et Angles
Bestof : F D M / la provoc élevée au rang d'art..... / Sérial Fucker en Chef : PHEUCKIOU / le veilleur

Polux_RSV

  • Invité
Frayeurs
« Réponse #1 le: 12 janvier, 2010, 12:36:00 12:36 »

Bel exercice de "copier-coller".  :pfui

Demain, exercice "j'écris mes propres histoires".  :green1

Après-demain, exercice "j'arrête de poster pour faire mousser le compteur de posts"  :ahaha

Angelo
IP archivée

Raven

  • RS GP
  • ******
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 14.503
  • Localisation: Eure et Loir (28)
  • Moto: RSV mille 2000 modifiée "quotBella Rossa"quot
Frayeurs
« Réponse #2 le: 12 janvier, 2010, 12:40:14 12:40 »

Je les ai lus sur le repaire des motards ces récits de grosses frayeurs, tu pourrais au moins citer tes sources Bestof...

http://www.lerepairedesmotards.com/recits/recits.php

Raven, rendons à César ce qui appartient à César
IP archivée
Après tout, jamais de regrets.

Polux_RSV

  • Invité
Frayeurs
« Réponse #3 le: 12 janvier, 2010, 12:44:29 12:44 »

Surtout que c'est pas la première fois :pfui

Purée comme on le casse, là  :blabla

Angelo
IP archivée

yero

  • Invité
Frayeurs
« Réponse #4 le: 12 janvier, 2010, 13:04:58 13:04 »

tu aurais pu faire un post par histoire, c'est mieux pour le compteur   :tope
IP archivée

lucky29

  • Invité
Frayeurs
« Réponse #5 le: 12 janvier, 2010, 13:46:32 13:46 »

 c était parti d un bon sentiment,tout c est effort ou presque! pour finir une fois de plus sur le bucher! je compatis a la douleur!
IP archivée

Bestof

  • MOI (alias Bubulle)
  • RS GP
  • ******
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 5.670
  • Localisation: -44- NORD
  • Moto: Tuono 2003 Gris succédant à Falco 2000 Rouge
  • Motos, Femmes...une question de courbes
Frayeurs
« Réponse #6 le: 12 janvier, 2010, 14:28:37 14:28 »

exact Raven....

j ai jamais dit en etre l auteur !!
d ailleurs voici la suite!
La moto, c'est souvent une aventure, merveilleuse sous le soleil de l'été, rafraîchissante avec les pluies automnales, et revigorante dans la rigueur de l'hiver. C'est souvent aussi de belles peurs et des sueurs froides quand les routes et certains individus qui les parcourent deviennent dangereuses. Nous sommes pas loin d'un million en France, plusieurs centaines de milliers de motards et il y a des histoires qui arrivent tous les jours et qu'il fait bon lire, au calme, en se disant que cela aurait aussi pu nous arriver. Il y a les péripéties sur la route et la vie quotidienne avec ceux et celles qui ont peur de la moto, quelquefois pour de bonnes raisons. Donc, histoire de se rafraîchir et d'y réfléchir, voici une cinquantaine d'aventures et de récits vécus de motards - quelle que soit la moto - qui se sont ou ont faillit se retrouver dans un autre monde : les récits de l'angoisse...
Serez-vous capable de tout lire jusqu'au bout ?
Encore plus de 50 histoires courtes à faire peur :-(
Pas vu, pas pris
Samedi après midi, beau temps, l'hiver qui s'annonce à la météo, je décide d'aller faire une petite virée dans les Vosges à côté de chez moi, col de Steige.
Je roule tranquille, car je sais que mon pneu avant doit être changé à la prochaine révision de 10 000.
En train d'amorcer un virage sur la gauche sans difficulté particulière mais sans visibilité, j'ai la surprise de voir surgir devant moi et sur ma voie une magnifique Subaru impreza noire, à fond les ballons.
J'ai juste le temps de redresser, contrebraquer et freiner fort... je suis immédiatement éjecté de la bécane, roulades, ravins, je m'arrête 3 mètres plus bas contre un gros chêne, dans les côtes...J'étouffe, mais je me dis que si je reste dans le trou, personne ne me trouvera... je remonte sur la route, j'ai mal partout et du mal à respirer. Arrivé sur le bas côté, une voiture approche à faible allure, je suis en face d'eux, blouson jaune et noir, j'ai plus le casque, je leur fais signe de s'arrêter...en vain, idem pour la voiture qui suit...et le pilote de la Subaru qui a disparu. C'est un motard allemand qui s'arrête et qui me prête son portable, heureusement que le réseau passe. Direction les urgences avec la voiture qui suit, je viens de m'effondrer (merci à alice, elle aussi allemande) : pneumotorax + bassin cassé + contusions multiples, je m'en tire plutôt bien pour ma première gamelle après 11 ans de permis.
Sorti de l'hôpital au bout de trois jour, je me dis que je vais porter plainte pour le délit de fuite et la non assistance à personne en danger, logique. Et là, susprise majeure : comme je n'ai pas de témoin, qu'il n'y a pas eu de constat de gendarmerie sur les lieux immédiatement (le lendemain de l'accident, mes parents ont demandé à la gendarmerie de venir constater les éléments, d'autant que la moto gisait encore 30 mètres plus bas dans le ravin, et que les traces sur le bas côté indiquaient clairement que si j'étais tombé pour excès de vitesse (ce qui est l'hypothèse de base d'office pour les gendarmes), je ne serais pas tombé à cet endroit ; peine perdue, les gendarmes ont refusé de se déplacer... NO COMMENT): c'est moi qui suis verbalisable pour défaut de maîtrise de mon véhicule, d'autant qu'il n'y a pas eu de collision !!!???
Morale de l'histoire : heureusement qu'il y a des allemands qui se promènent dans les Vosges le week end ; appeler (avec son portable qu'on emmène toujours) le 18 en cas d'accident, la gendarmerie viendra aussi ; avoir des témoins en cas d'accident ; vive la vendetta (puisque la gendarmerie ne fait rien d'autre que me poursuivre, à moi de retrouver seul le conducteur de cette voiture qui n'est pas si courante que ça).
Didier - 23 octobre 2003
Graviers qui roulent
Le 21 janvier dernier, j'ai déposé une annonce sur ton site pour vendre ma moto (Aprilia Pegaso3 40000Km). Malheureusement, je suis maintenant dans l'incapacité de vendre ce tas de ferraille, ayant eu à balayer à la place de la DDE les quelques graviers qui trainaient dans un virage débouchant sur la voie d'accélération d'une voie express.
Le résultat ne se fit pas attendre, la glissade aidant je me retrouvais directement sur la voie de droite à 60km/h alors qu'une voiture (BMW, c'est solide) s'y trouvait déjà à 110Km/h environ. Le choc fut immédiat et je fus éjecté de la moto (heureusement) qui, elle, continua sa course sous les roues (ou dans le capot, je ne suis pas sûr). Donc, je n'ai plus de moto à vendre sauf à la rigueur à une casse et t'envoie ce mail afin de te demander d'enlever l'annonce de ton site.
Quand à ma santé, Je m'en tire miraculeusement bien, n'ayant à souffrir que d'une fracture du troisième tarse, d'une luxation d'un métatarse et d'une entorse de la cheville (+ évidement de multiples brûlures aux jambes, Jean oblige). Tu peux donc imaginer à quel point je suis heureux d'être encore capable de t'écrire ce mail, et comme finalement les dégâts sur la moto ne m'importe que peu !
Henri - 12 mars 2003
Demi-tour, gauche !
La moto, c'est une passion et mon métier depuis 13 ans, je suis motard à la police fédérale belge. Je passe donc une partie de ma vie au guidon d'une moto.
Le 3 août dernier, après une journée de boulot, j'ai remisé la K1100 de l'Etat et je me suis changé pour rentrer à la maison au guidon de ma Bandit 1200. Il faisait chaud, mais à force de relever des motards accidentés sur les autoroutes, je sais le prix que certains ont payé au manque d'équipement. Aussi, par tous les temps, je porte toujours un bon casque, une veste, des gants et des bottes de motos. Ainsi équipé, j'ai donc quitté le poste de police pour retourner chez moi. 100 mètres plus loin, une voiture quitte son stationnement lorsque j'arrive à sa hauteur. Par réflexe, je fais un écart pour l'éviter. Malheureusement, le chauffeur faisait demi-tour et se retrouve perpendiculaire à ma route. Aucune échappatoire, je le percute dans le flanc gauche. Je pars en l'air et je rebondis sur le toit de la bagnole, puis sur le sol où je glisse encore 3-4 mètres. Le chauffard quant à lui (64 ans) se paie une crise cardiaque sur place et forcément les urgences s'occupent d'abord de lui car avec seulement des fractures, ma vie n'est pas en danger.
Bilan : la moto est déclassée et je viens de reprendre le travail, uniquement au bureau. Je ne sais pas encore quand je remonterai sur une moto.
Pour la petite histoire, ce monsieur conteste sa responsabilité et je vais pouvoir patienter des mois avant d'avoir une indemnisation.
Michael, 37 ans - 16 décembre 2001
Restons Zen
J'habite près de Carcassonne, dans l'Aude. Un des nombreux plaisirs des motards de la région est de partir se faire une belle petite ballade en Andorre, à 150 bornes de chez moi. Parcours sinueux, agréable, bon revêtement, beaucoup de motards croisés, bref, le panard... Je décide donc de partir avec ma femme un samedi matin du mois de juin. Temps superbe, nous voilà partis sur notre Bandit. Le voyage aller a été sans aucun problème, que du plaisir. En revanche, au retour, c'était pas la même musique... On rentrait tranquillou (120 max) quelques voitures doublées, d'autres qui nous laissaient gentiment passer en se serrant (merci...) et puis on arrive à hauteur d'une belle Golf III avec au volant un petit jeune de 18-19 ans (le A au cul), la casquette enfoncée jusqu'au nez. Vérif dans le rétro, en face, cligno, ça passe, pas de problème. Je me rabats, on continue. On arrive à l'entrée d'un village, je freine, rétrograde, et là je vois mon petit jeune qui arrive à balle et freine au dernier moment pour ne pas me rentrer dedans (limite si son pare-chocs n'a pas embrassé ma bavette). Restons zen, c'était une superbe ballade, on ne va pas se laisser pourrir la vie par un petit c.. qui fait le malin. Bref, dans le village, 50 comme indiqué sur les panneaux. Et là, j'ai mon petit jeune qui me passe comme une balle en plein village. Mais il est con ou quoi ??? Je reste encore une fois zen, ma femme commence à se crisper, alors on la joue cool. Et je vois la golf partir au loin. Plusieurs kilomètres plus tard, qui je vois devant, roulant à 80-90 ??? Mon petit jeune avec sa golf ! Vérifs d'usage, cligno, je déboîte, je double, et, je sais pas pourquoi, mais je le sentais, au moment où je suis à sa hauteur, il me serre à gauche direction le fossé et les champs !!! Plantage de freins magique, retour derrière lui. Je suis tout rouge, envie de l'exploser, ce petit con, mais faut rester zen... Il se resserre, se calme. Je refais une tentative, avec le compte-tours plus près du rouge que du 0, même chose, même résultat, je plante tout et suis derrière. Ma femme, qui commençait à trembloter, est limite syncope. Moi je suis remonté comme une manivelle, j'ai envie de le crever. Je prends une autre direction que lui, on s'arrête, ma femme en pleurs, moi rouge de colère. J'aurais aimé qu'il essaie ça si on avait été 3 ou 4 potes sur nos motos... Le résultat n'aurait pas été le même, je pense... Par une superbe journée, une très belle ballade, ma femme et moi, on a faillit y laisser la peau, tout ça à cause de la susceptibilité d'un petit con avec le A au cul. Depuis ce fameux jour, ma femme n'est pas remontée, merci petit c...
David, Bandit 600S - 22 novembre 2001
Le frein avant sur route mouillée...
Çà faisait 8 ans que j'étais pas monté sur une moto, une petite puisqu'à l'époque c'était un 125 DTR farouchement soigné pendant un an. Il y a 2 mois, l'envie étant trop forte, je décide de retourner à une petite 125. Je suis plutôt du genre motard qui "prend son temps" !! Pas pressé de passer aux gros cubes, le permis 125 en poche depuis mes 17 ans, je me dis que le retour ne devrait pas être trop difficile ... J'avais pas tort jusqu'au jour où partant au boulot avec mon Aprilia Classic, je débouche dans un virage serré et sans visibilité. Jusque là çà parait bénin, çà se corse car c'est assez étroit, le sol est mouillé, je m'engage à 20km/h ... Forcément des voitures arrivent en face, ce matin à mon goût, elles arrivaient trop vite, çà passait sauf que j'ai été surpris ! J'ai sauté sur mon levier à la main droite ... ( c'est le frein avant je crois ! ). En une demi-seconde les mains toujours sur le guidon, les pieds sur les repose-pieds, ma fesse droite touchait le sol ! Pied droit coincé sous la moto, impossible de me relever le conducteur qui n'avait rien fait de mal m'aide à me lever. Aussi motard, il tente de me rassurer en plaisantant bien que j'avais vraiment pas le coeur à çà, déçu par ma réaction " quel con ! " je me dis. Bilan ? La moto ... le cligno avant éclaté c'est tout ! C'est mon pied qui a fait tampon entre le sol est la moto. Étant en basket : grosse plaie pas jolie à voir, longue à guérir mais c'est vraiment pas grand chose ! On se dit que çà arrive qu'aux autres, les autres, j'en fais partie ! Respect à tous.
Fabrice - 11 novembre 2001
Passage en force
Je m'appelle Corinne, j'ai 28 ans et je roule en 600 Bandit, voici ce qui m'est arrivé par un beau jour de Juin. Je suivais une voiture, tranquille, sans intention de doubler. La voiture ralentit et se range sur la droite pour me laisser "courtoisement" le passage. A cet endroit, elle avait largement la place de le faire. Il faut préciser que la chaussée était séparée en deux par un terre plein central, genre de petit mur provisoire pour travaux. Je m'engage pour dépasser la voiture, quand arrivée à sa hauteur, le sala... se rabat sur la gauche et essaye de me coincer contre le mur. Grosse frayeur, mais un coup de gaz m'a permis de me tirer de ce mauvais pas. En regardant dans mon rétro, j'ai vu que le conducteur de la voiture avait un petit sourire qui semblait dire "je t'ai bien eu". Alors, quand un automobiliste vous cèdera le passage, méfiez vous, on peut tomber sur un barjot qui a envie de casser du motard..
Moralité, c'est avec de la vigilance et de l'anticipation qu'on devient un vieux motard en bonne santé ! V à tous !!
Corinne - le 26 octobre 2001
Freiner ou accélérer, là est la question !
Sympa le site ! Une bonne idée ces accidents, ça calme, un temps, et puis la main droite reprend ses droits, alors il faut retourner lire un peu...;-)) Je suis une "jeune" motarde (1 an de permis). J'ai roulé tout l'hiver comme les vrais, quel que soit le temps, avec parfois ma soeur en sac de sable... Rien, pas une frayeur. Et le printemps arrive. Et là tu te dis : cool ! Les beaux jours arrivent, ça va être génial ! Le 3 mai à 8h30, il a plu depuis environ 1/4 d'heure lorsque je sors la moto du garage. "Prudence" me dis-je, "c'est maintenant, une fois que les saloperies sont décollées du goudron, que ça glisse le plus." J'y vais donc hyper mollo, et j'arrive peinarde dans les hauts d'Issy-les-Moulineaux. Devant moi, une belle descente avec virage à gauche. Une voiture s'arrête dans le virage pour laisser manoeuvrer une autre devant elle. J'étais à 30 km/h et là, le freinage, j'le sens vraiment pas. Y'avait personne en sens inverse, alors je décide de doubler, tout doucettement. Et là, la bagnole qui manoeuvrait faisait en fait demi-tour ! Quand j'ai vu ça, j'ai chopé le frein avant. Malheureuse ! Choper le frein avant, en descente, en virage, sur un sol rendu gras par la pluie et les déjections des bus : quelle erreur !!!! Bien sûr, la roue s'est bloquée et l'avant de ma Freewind est partie à une vitesse ... j'ai rien pu faire. La moto s'est dérobée sous moi avant que j'ai eu le temps de comprendre (et pourtant avec 20 ans d'équitation à mon actif, les chutes, ça me connaît). Si j'avais eu le réflexe d'accélérer au lieu de freiner, je serais passée sans aucun problème. Mais bon, avec des si... Évidemment, à cette vitesse phénoménale, j'ai pas été éjectée, le blouson en cordura n'est même pas éraflé et le casque n'a pas touché le sol. Par contre, j'avais la jambe gauche coincée sous la moto : je ne pouvais pas me relever et j'étais en plein milieu de la route. Heureusement, des gens dont j'ai oublié le visage sont venus me décoincer et m'ont demandé ce qu'ils pouvaient faire. Comme je m'étais vautrée toute seule comme une grande, j'ai simplement demandé qu'on m'aide à relever la moto. Je l'ai poussée sur le côté, en remarquant que mon pied gauche n'allait pas très fort, je suis remontée dessus : elle a redémarré. Ouf! Le boulot n'était pas très loin, je me suis dit qu'il fallait amener la moto quelque part avant que mon pied me fasse vraiment mal. Arrivée sur place, j'ai fait le tour des dégâts : guidon tordu, fourche faussée, levier d'embrayage cassé, clignotant enfoncé, la béquille centrale plus tout à fait à sa place. Et là, je ne pouvais plus marcher ! Bilan : 2000 balles de réparations sur la moto (la franchise, comme par hasard) et une rupture du ligament externe de la cheville avec arrachement osseux au niveau de la malléole. Un mois de plâtre ! A un moment, on m'a demandé s'il y avait des témoins, j'ai répondu que j'espérais bien que personne ne m'avait vu me vautrer aussi lamentablement en faisant des dégâts pareils ! Comme quoi, pas besoin de rouler comme des furieux pour se faire mal ! Donc, les gars et les filles, achetez-vous une bonne paire de bottes et prenez le temps de vous équiper, même pour rouler doucement et pas loin, parce qu'on est très vite punis pour ce genre de négligence !
Appel de phares à tous.
Valérie et sa Freewind, 21 septembre 2001
Mensonges, confiance et accident
Ce dimanche 2 septembre 2001 je m'en souviendrai toute ma vie. Ce bout de ligne droite en montée(un régal en B12S...) qui se termine en un virage à gauche avant de reprendre en ligne droite longue d'environ un kilomètre. Comme un GROS C.. je le prends(le bout de ligne droite) à 190 compteur juste avant un freinage très (trop) appuyé. Malheureusement pour moi une saignée sur la chaussée provoque un guidonnage incontrôlable qui m'empêche de tourner, la moto se couche et dérape tout droit sur son flanc gauche. Moi, je suis éjecté après avoir méchamment tapé le macadam avec ma tête et mon genou. Ma B12S et moi finissons notre interminable chute dans les orties, après avoir arraché 2 poteaux (en plastique heureusement...). Sachant que j'avais des baskets, un pantalon en toile (la connerie...) mais tout de même un bon casque, des gants, une veste avec des coquilles et surtout que je suis tout jeune papa, j'estime que j'ai eu une chance inouï en me regardant: 6 pts à l'arcade droite, genou gauche bien amoché mais pas cassé, et puis plein de bleu un peu partout. Pourtant on m'avait prévenu, "attention à l'excès d'optimisme", "tu vas pas trop vite hein...mais oui c'est bon t'inquiète..." Moi en tous cas je m'en veux à mort d'avoir plus ou moins mentis à tous ceux que j'aime. Soyez très prudent la vie peut basculer à chaque virage. Appel de phare (cassé pour l'instant :-)
Lounas - 7 septembre 2001
Le grand passage
Salut je suis titulaire du permis depuis 12 ans et je n'ai pas encore fais la démarche d'acquérir un gros cube. J'ai un Honda Cityfly (125) avec lequel je me suis vautré un jour pluvieux de Mai 2000 sur le Périph; une caisseuse (rien de misogyne de ma part, juste la réalité des faits) qui change de file sans regarder; bref j'suis un miraculé. Malgré ça aujourd'hui je suis totalement mordu de moto et le SV 650 n'arrête pas de me faire de l'oeil. J'l'achete, j'l'achète pas... bref l'hésitation m'habite, d'autant qu'après avoir lu le récit de nos amis motards pourtant expérimentés et accidentés, ça fout un peu les chocottes ! Certains diront que c'est bon de se faire des frayeurs. Un jour un motard m'a dit " le périph c'est comme une lame de rasoir" le genre de métaphore qui peut te faire prendre conscience du danger.Ce qui est le plus difficile quand tu es motard c'est d'avoir en permanence en tête les consignes et les réflexes de prudence. Merci pour tous ceux énoncés dans vos rubriques. La moto c'est le bonheur mais ça rigole pas !
Jean-Elie - 5 septembre 2001
Grillons huilés
C'est une histoire de moto qui s'est passée dans notre région provençale. Un mardi midi du mois d'août, un motard décide de profiter de sa pause déjeuner et d'aller piquer une tête à la mer. Les jolies routes provençales déroulent leur paysage sous le ronronnement du magnifique Honda VF 750 S. A la sortie de Cassis sur la route de La Ciotat, une jolie courbe en montée s'annonce en virage intérieur. Sur le bas-côté une Peugeot 205 rouge est stationnée. Un homme porte un objet étrange dans ses mains. Il le dépose dans le fossé. On dirait un gros bidon de métal. Le VFS ralentit. Au même instant, une Kawasaki ER5 arrive doucement dans l'extérieur du virage. Son pilote et le passager sont des jeunes en vacances. Bras nus, ils roulent en short de bain. Ils découvrent l'immense flaque de gasoil trop tard. La moto s'affale sur le flanc dans un bruit de plastique broyé. Glissade sur 30 mètres. Un 4x4 de pompiers (ndlr: coup de pot) les suit, pile, glisse un peu sur le gasoil, s'arrête. Le VFS s'arrête aussi, gueule au type de la 205 de monter en entrée de virage pour faire ralentir les touristes qui arrivent à fond. Le type explique rapidement qu'il ramassait le bidon laissé au milieu de la route avant de s'exécuter. Le VFS va voir le ER5. Les deux jeunes vont à peu près bien. Couverts de griffures et de brûlures, ils tremblent de stress en pestant contre la flaque de carburant. Un couple de motards en Bandit s'arrêtent aussi. La passagère demande aux jeunes pourquoi ils roulaient en short. Pas de réponse. Le pompier appelle son centre de secours. En 7 minutes, deux véhicules prennent en charge les jeunes de Rouen. Malgré les girophares, certains cons de caisseux déboulent à fond de train sur le gasoil. Les VSAB repartent. Le VFS aussi. Fin d'une histoire de vacances. Moralité: Mort aux cons qui laissent du gasoil sur la chaussée sans appeler la DDE, les pompiers, ou la gendarmerie. Porter au moins un jean même pour aller à la plage. Porter des gants et un casque. Passer votre Brevet National de Secourisme, on sait jamais. Trois motos se sont arrêtés sur l'accident. Pas une seule voiture. Suite à cette histoire, j'ai posé la question des responsabilités engagées dans pareilles circonstances. Voici la réponse de la FFMC.
"Être assuré au tiers signifie que l'on est assuré pour les dommages que l'on cause à d'autres, mais pas pour ceux que l'on subit. Dans votre affaire les dommages ne seront pas pris en charge par l'assureur de la moto. Seule solution tenter de mettre en cause la DDE et/ou la commune ou le département (route départementale ou communale ?) pour défaut d'entretien de la voie publique."
"Témoin de l'accident, je dois faire une déposition à la Gendarmerie de Cassis. Aucune responsabilité ne pourra être établie. Certes, la DDE est responsable du bon entretien de la chaussée. Mais la DDE doit être prévenue (Monsieur Moto ou via la Gendarmerie ou les Pompiers) et intervenir dans un délai supérieur à 30 minutes, pour que leur responsabilité soit engagée."
Jocelyn - 24 août 2001
Je tourne, je tourne pas
Salut, mercredi 15 août 2001, jour férié et canicule sur la Belgique, jour parfait pour une petite promenade en amoureux à 3, ma compagne, ma B6N et moi... Nous voilà partis pépère, la conduite souple caractéristique du duo quand le sac de sable n'aime pas trop se tenir fermement, le genre de conduite qui te fait rêver d'une moto bien plus coupleuse que la B6, on profite de la vue, du soleil... Après un petit arrêt coca à une terrasse dans un haut lieu du tourisme néerlandais en Belgique (Coo pour ceux qui connaissent), on repart toujours aussi gentiment et je me retrouve tout de suite derrière 2 voitures qui roulent au pas. Le premier caisseux est indécis: je tourne à droite, je me ravise, je tourne pas, j'hésite, bref le genre de comportement qui fait toujours plaisir, autant à la voiture derrière qu'à moi. Petit virage à droite, belle ligne droite derrière, rien à l'horizon... je me tiens prêt pour un petit dépassement dans les règles. Le premier caisseux se déporte à droite vers le dégagement le long de la route, je me dis "il se range, c'est le moment", clignoteur, coup d'oeil dans le rétro et derrière l'épaule, et je mets des gaz, gentiment, je ne veux pas que ma compagne se retrouve assise sur la route. J'arrive à la hauteur du deuxième véhicule qui patiente toujours derrière l'abruti, et arrrrghhh!!! l'abruti se lance dans un demi-tour à la Starsky et Hutch 5 m devant moi. Je monte sur les freins en jurant... rien à faire, je suis dedans, c'est sûr! Et effectivement, paf! Je chope le beau gros break Volvo au niveau de la roue arrière gauche, la moto se dresse sur la roue avant et se renverse sur la droite. On se vautre lamentablement. Ma compagne passe au-dessus de moi et retombe lourdement sur le bas du dos en criant, moi je tiens fermement le guidon et tombe à côté de la moto, le pied droit en dessous... Le choc s'est heureusement fait à très basse vitesse (même pas 20 km/h), la voiture n'a pour ainsi dire rien, juste un coup et une griffe de 20 cm laissée pas le guidon. La moto rigole moins mais ça va encore: fourche pliée, pneu avant crevé et clignoteur droit cassé. Ma compagne a mal partout mais rien de fracturé, moi pareil, j'ai le pied en compote mais il n'est pas cassé non plus... on a eu beaucoup de chance et on s'en sort très bien... La moto est assurée en dégâts matériels (hé oui, ça sert de travailler dans une compagnie d'assurance) et tous les torts devraient être pour l'abruti, donc pas de stress majeur, juste une énaaauuuurme frayeur pour ma compagne et quelques bobos. Quand à moi, j'étais tellement préoccupé par ma passagère qui était couchée par terre en pleurant que je n'ai même pas eu le loisir d'engueuler le gars comme il se doit!
Moralité: si vous voyez un caisseux qui manifestement ne sait pas où il va, faites encore plus gaffe que d'habitude!!! Et de manière générale, assurez-vous que vous êtes vu avant de faire quoi que ce soit et roulez calmos quand il y d'autres véhicules en vue... hiihaaaa à tous
Steph - 17 août 2001
La moto, à en perdre la tête
A la lecture des témoignages portés sur votre site, je voudrais vous raconter l'horrible chose que j'ai vu hier sur le périph extérieur à la hauteur de la porte d'Ivry, vers 18 h 30.
Essayant vainement de circuler dans un périphérique encore plus bouché que d'habitude, j'arrive enfin au point crucial, un accident. Trois voies sur quatre bloquées, une camionnette de police, des agents (toujours aussi bien organisés ...), un poids lourd, une petite voiture. Un corps pudiquement recouvert d'un drap ou couverture sur la chaussée. C'est bon, j'ai compris. J'atteins la seule file qui circulait, je dépasse l'agent, mon regard est attiré par un deuxième morceau de couverture qui recouvre pudiquement quelque chose de rond ...
Rond comme ... Comme un casque de motard !
J'ai eu envie de vomir jusqu'à chez moi...
N'ayant pas assisté à l'accident, je n'ai pourtant pas de mal à le reconstituer :
Un motard un peu trop pressé entre la 3eme et la 4eme file. Un automobiliste distrait qui se rabat en pensant que son rétro extérieur est là pour la déco. Percutage, le motard tombe, le camion ne peut pas freiner, le motard passe sous les roues, son corps est broyé, sa tête arrachée. Fin d'une vie !
Fabrice, 37 ans, Paris - 1er août 2001
Soleil et éjection
Dimanche 30 avril 2000, soleil magnifique, personne sur la route, ... Enfin personne juste une voiture ... de trop !!! elle a déboîté au moment où je la doublais... J'ai été éjecté à 30 m de la moto, la moto a changé de direction et s'est arrêtée doucement, elle n'a presque rien eue, contrairement à moi : 45 min sur le bord de la route à attendre un médecin pour avoir un calmant, tibia - péroné méchamment cassé, bassin comme la bouche de Mike Jager, fixateurs extérieurs (2 mois au bassin et 5 à la jambe), 18 mois de clou dans le tibia, 25 cicatrices de toutes les tailles, 2 mois de fauteuil roulant, un an et demi de Kiné, ma 6eme et dernière opération devrait avoir lieu en septembre 2002. Aujourd'hui je reprends doucement la moto ... Par ce genre d'épreuve on apprend beaucoup sur soi et sur ses capacités à encaisser physiquement et psychologiquement.
J'ai deux conseils à donner :
1- Toujours regarder le chauffeur de la voiture que l'on double dans les yeux (par l'intermédiaire des rétros, bien sûr!) afin d'être persuadé d'avoir été vu et quand même se méfier de la réaction du conducteur ! Ce conseil je ne l'ai pas suivi une seul fois et je le payerais toute ma vie.
2- N'hésitez pas à mettre le prix dans un bon casque (ça sauve !)
Bonne route et prudence !
Ivan - 1er aoû 2001
La moto, c'est le pied !
Je roule en Hornet depuis maintenant 4 mois et je me régale chaque jour de la sortir du garage, même pour un court trajet (moto quand tu nous tiens...) Permis tout neuf et moto avec même pas 8000 bornes au compteur et près de 96 chevaux, on m'avais prévenu que fallait pas trop faire le con avec un joujou qui arrache autant que ça... J'avais pourtant pris le parti d'être raisonnable en me disant que 5 ans de caisse sans carton, ça voulais quand même dire quelque chose et que cette expérience ne serai pas inutile sur un deux roues. C'est vrai que cela me permet d'être capable d'anticiper beaucoup plus, fallait bien que 30.000kms par an ça serve un jour... De nombreuses fois cette anticipation m'a évité la chute, ou au moins de grosses frayeurs et gouttes de sueur... Mon "aventure" se passe un jeudi après midi ; je venais de déposer ma copie à Paris et je rentrai calmement chez moi. Je quitte l'A6 au niveau de Pondorly (Metropolis pour les clubber ;) ), et il faut savoir que ce coin est traître : entre la boîte (bouts de verres au sol ou gerbes de la veilles qui glissent...beurkkk), la station service qui sent bon le gasoil et la zone industriel et tous ses poids lourds qui sèment un peu de tout, sans parler des flics qui campent souvent là-bas, bref, le "Tchernobyl du motard". Je m'apprête donc à m'engager sur l'A86 direction Versailles et chacun sait que les bretelles d'accès ou de sortie d'autoroutes sont un coupe gorge. J'arrive donc à environ 30 km/h dans la bretelle (c'était tout juste si on me klaxonnait pas derrière...) et là, j'aperçois une belle trace de couleur noire avec des reflets bleus de 20cm de large en plein milieu de cette courbe à droite ! Et là, je me dis "Toi, t'as bien fait d'arriver doucement !". A peine le temps de dire ça et après m'être déporté sur la droite de la chaussée, ma roue arrière décide de vivre sa vie et décroche pour aller rendre visite au rail extérieur !!! Réflexe qui semble avoir été bon : je sors la jambe droite et m'appuie comme je peux sur le sol pour rétablir la moto qui semble désespérément attirée vers le bitume. L'arrière retrouve l'adhérence et, pas le temps de souffler, l'avant se barre de l'autre coté ! Encore une fois, réflexe (ou peut être déséquilibre???), je remet gaz (et en seconde ça met bien gaz!) et l'avant en se délestant retrouve le grip tant espéré. l'histoire se serait arrêtée là, je vous aurai même pas écris ; une fois l'avant remis en ligne, c'est l'arrière qui, jaloux que l'avant ait fait la même chose que lui, décide de remettre çà, mais en décrochant vers la droite cette fois !!! Je sors alors mon pied gauche, réussis à me rétablir et commence à prier pour que ça s'arrête là parce que franchement, je me voyais déjà assis par terre et la meule au milieu de la 3 voies en train de passer sous un semi-remorque. Je m'engage alors sur l'autoroute, je roule environ à 70, j'ai les jambes en coton et les bras qui tremblent et j'entend un bruit bizarre, comme un claquement répétitif et régulier...Je me rends vite compte que ce sont mes bonnes vieilles Caterpillar qui baillent, la semelle ouverte en deux sur 10cm et des deux cotés ! J'ai finalement réussi à arriver chez moi sain et sauf et je me suis précipité sur le téléphone pour prévenir la DDE qu'il serait bon de faire un peu de nettoyage le plus tôt possible dans ce coin pour éviter qu'un autre motard ne se fasse avoir. Voilà, que d'émotions, surtout pour mes chaussures qui ne s'en sont pas vraiment remises... Je suis conscient que j'ai eu beaucoup de chance, mais je n'allais pourtant pas vite, comme quoi...
Aller bonne route à tous et que les étincelles illumines vos cale-pieds
Titom - 25 juillet 2001
Contrôle surprise
Un vendredi soir avec ma femme sur notre Bandit 12, nous nous rendions pour diner chez des amis à Bièvres (91) par la N118, pour ceux qui connaissent... Il faisait nuit, il y avait quelques centaines de mètres de libre, un coup de gaz et nous voilà avionnant tranquillement à 150 km/h sur cette belle 3 voies... Soudain, ralentissement brutal à 200 mètres devant ! J'actionne fermement les freins. Résultat : je perd immédiatement l'avant sans avoir même le temps de comprendre ou d'avoir peur ! La moto glisse sur 100 mètres sans presque rien abimer. Je repars même dix minutes après avec rien pour ma femme et moi un genou bien abimé = 1 semaine d'arrêt de travail, 3 semaines de cicatrisation avec 3 points de suture sur une plaie très très profonde du genou.
Moralité :
- rouler moins vite - surement du gazoil ou une autre saloperie : imprévisible !
- un cordura, des bottes = pas suffisant. Maintenant, le jean est proscris et j'ai investi dans un froc en cuir.
- dans le doute et comme les ressorts de fourche de la Bandit c'est de la merde, j'ai tout de même investi dans un jeu de White Power et je ne regrette pas.
- la moto, c'est vrai que c'est dangereux.
Sylvain - 20 juillet 2001
Attention ! Camion explosif
Motard depuis deux ans à Paris je suis heureux d’être encore là pour pouvoir témoigner « Pourvu k ca dure ». J'ai eu droit moi aussi à mon petit carton comme tout motard qui se respecte. J’avais à cette époque un bandit 600. Ca faisait 8 mois que je me bouffais du Périph tout les jours, de l’autoroute, du Paris intra-muros, c'est vous dire le nombre d’évitements que j’ai pu réaliser. J’avais roulé tout l’hiver avec et les beaux jours arrivent quand soudain «Putain de camion» à un carrefour... J’arrive, contrôle mes priorités... j’avais tout analysé et le camion à ma gauche était à l’arrêt à son "Cédez le passage". Tout allait bien. Je fais mon contrôle à droite pour ne pas m’engager et me faire faucher en étant en tort en +, et d’où viens la tuile ? de Gauche ! le camion ne m’avait pas vu et il m’a explosé. Lui avait juste eu le temps de démarrer c'est dire qu’il n’allait pas vite et moi à l’arrêt j’ai fait un beau vol plané. La moto percutée a glissé : résultat : épave, et moi rien de grave, à part de grosses contusions partout et une côte fêlée. Je soupçonne fortement les experts d’être des p… de voleurs. Je suis presque sur qu’aujourd’hui ma moto roule encore... si le mec qui la conduit ne s’est pas bouffé avec depuis. Quant à AMV, on ne peut pas dire que ce soient des énervés : t’as l’impression qu’en plus d’être scotché au plumard c'est à toi de faire les démarches sinon tes tunes tu ne les verra jamais….
Le pompier qui m’a ramassé m’a dit que sa première chute il l’a eu 5 ans après le permis. Moi j’ai roulé par tt les temps sur toutes les routes les plus dangereuses et j’ai eu un petit accident dans un endroit où je ne pensais vraiment pas… m’exposer.
Ne dort jamais sur tes deux oreilles… Ne te crois pas le plus fort…tu n’es que 80% de flotte et le reste d’os qui ne demandent qu’à se briser… La confiance : le jour où elle est démesurée, tu es mort… Pour les sportifs qui veulent faire les Kakoo, il y a les circuits.
PS : n’est t-il pas envisageable de se servir des panneaux du périph pour passer de l’info genre : Pte d’Italie 20mn et 2 sec + tard un message.
« Un contrôle rétroviseur c'est un motard de sauvé »
C'est une connerie comme cela qui pourrait tout à fait être envisageable… Il ne faut pas renoncer à éduquer les idiots… Renoncer c'est avoir perdu…
Arnaud - 26 juin 2001
Station Service Moto
Je ne suis pas banditiste mais je pense que mon histoire peut en sensibiliser plus d'un. On ne le dit pas assez, soyez PRUDENTS à 150%. C'était une douce soirée d'octobre 99 et je devais me rendre à un anniversaire. Je passe prendre ma copine sur ma 500GPZ que j'avais depuis 3 ans et demi. On s'arrête en chemin pour acheter un pack de bière (pour la soirée et non pour nous, faut toujours rouler à alcoolémie 0). On reprend la route, passe un rond point. A la la sortie du rond point que je connais bien, je vois le feux 200M plus loin qui passe au rouge. Prudent, je rétrograde, freine et là, je vois deux phares qui arrivent de la droite (qui entre nous est l'entrée d'une station service); pas assez de vitesse pour l'éviter et BOUM!!! Je sens ma jambe chauffer, vol plané et contact avec le sol. Impossible de me relever, j'appelle ma copine encore et encore, ouf!! je la vois enfin qui arrive en courant. Elle a fais un vol de 4 à 5 mètres (et n'a pas cassé une seule bouteille dans le sac à dos). Bilan=> elle: un bleu sur le genoux (rien de grave) et 7 points de sutures sur le tibia. moi: fracture ouverte du tibia et du perronet, une bonne partie de la chair sur le devant du tibia arraché, idem sur le genoux, tendon rotulien à l'air mais heureusement pas touché, 1 mois d'hospitalisation, greffe de peau sur le genoux et le tibia + enclouage du tibia pendant 18 mois. et bien sûr, interdiction de faire de la moto pendant toute cette période pour éviter de tordre le clou avec un autre carton.
Tout ça pour dire que le danger vient toujours où on ne l'attend pas, faites ATTENTION A TOUT et soyez d'autant plus vigilent quand vous vous sentez en confiance dans un lieu que vous connaissez (c'est souvent là que l'on relâche son attention). CA N'ARRIVE PAS QU'AUX AUTRES, je connaissais parfaitement cette route mais y'a toujours des connards. En effet, le caisseux est sorti (à grande vitesse) par l'entrée de la station et a coupé les deux voies pour faire un demi-tour afin de gagner 30 mètres, de plus il a menti sur le pv en prétendant que je l'avais percuté ! Par chance, les parents de ma copine - qui habitent a 1KM du lieu - ont eu le réflexe de prendre des photos.
Voilà, j'ai enfin récupéré toutes mes facultés et suis pressé de reprendre la route sur un SV650s.
V a tous et n'oubliez pas, faites gaffe à tout et roulez cool; le plaisir n'en sera que plus long.
Olivier - 21 mai 2001
Glissade avec Classe
Levallois Perret ? Vous connaissez ? c'est une ville à la con, avec uniquement des rues en sens unique, et de surcroît, en ligne droite !! Je bossais là bas avant, et je connais assez bien, çà ne m'a pas empêché de me faire foutre en l'air avec mon 650SVS, bécane pourtant bonne freineuse. Donc, je rentre dans un rond point (vous savez, ces espèces de verrues qui foutent le bordel sur les routes et qui coûtent la peau du zob); je vais pour ressortir, contrôle à droite et à gauche (on est jamais assez assez prudents), et comme rien de dangereux ne se profile à l'horizon, je remet un filet de gaz en sortie de rond point lorsque soudain, v'la t'y pas qu'un demeuré en Classe A (la poubelle avec des roulettes sur le côté...) fait une brusque marche arrière en zigzagant en sortant d'un stationnement, et à vive allure. Comprenant que je ne pourrais pas faire autrement que de me le bouffer, je décide de balancer la moto par terre pour pouvoir glisser et éviter de m'emplafonner dans sa lunette arrière, façon chien avec la tête qui remue... Donc, je glisse, mon SVS tout neuf (à peine 5000 bornes) s'encastre lamentablement sous l'étron à l'étoile, et moi je me réceptionne dans un container vert en plastique qui amortit ma chute. Bilan : une épaule en vrac façon Martin Riggs (l'arme fatale, bande d'incultes... ;-)), une moto en miette (35 000 balles de frais) ! Deux témoins ont assisté à la scène et ont téléphoné aux flics et aux pompiers qui ont procédé à un contrôle en règle du caisseux, qui niait en bloc toute responsabilité !!!! Manque de bol pour lui, les forces de l'ordre et les pompiers étaient motards : il a mangé grave !!!!! J'ai fait un stage à l'hosto, radio et tout le tremblement, et je suis rentré en caisse chez moi, un collègue m'a gentiment déposé.
Moralité : tu auras beau être prudent, raisonnable et sérieux, il y aura toujours des andouilles qui seront là pour te foutre dans la merde !!
Xavier, maintenant en DUCATI 750 SS (vive le twin !!) - 4 mai 2001
Sacré soirée !
"C'était un soir d'octobre, j'avais ma bandit depuis 3 semaines. C'était le mariage d'un pote et on est parti avec 5 ou 6 voitures. Mais malheureusement comme j'avais perdu mon trousseau de clef je ne pouvais plus rentrer ma moto dans mon parking et je me suis dit "tiens, si j'y allais en moto" ? ce que je fis. J'étais super bien habillé pour un motard... Vous imaginez... C'était le mariage de mon ami alors je sortis le costume chemise cravate... la totale quoi ! Je laissais le Dainese rembourré de partout à la maison. En sortant de l'autoroute à Saint-Denis : petit bouchon : un caisseux donne un coup de volant pour éviter une caisseuse qui s'était arrêtée sur le bas coté. Malheureusement à sa gauche, je me trouvais sur ma petite monture et le gars avec sa Xsara de merde me tapa la jambe. Je sais pas comment j'ai réussi à ne pas pas tomber mais je restais sur mes deux roues. Je me retourne vers le gars histoire de lui faire comprendre mon mécontentement et là, je vois le bonhomme avec un fille à l'arrière dans un fauteuil enfant. Je me dis, laisse tomber, tu vas à un mariage, ne t'embrouille pas, en plus ya la ptite. Je continue ma route avec 3 ou 4 voitures de mes potes devant les autres derrière. J'accélère sur une ligne droite modérément (la bête était encore en rodage) et je vois pas le gars à la Xsara qui me dépasse par la droite et commence à se rabattre sur moi et commence à me faire sortir de la route jusqu'à que je franchisse la ligne blanche. J'avais ma jambe droite collée à son aile gauche. Et là, je vois quoi devant moi : "merci à la DDE au passage" un terre plein central avec absence de panneau "obligation de contourner par la gauche" et comme il faisait nuit je l'ai vu au dernier moment : j'ai eu beau freiner en essayant de doser au mieux, mais rien à faire... La moto a commencé à partir en travers. J'ai tout fait pour rester sur mes deux roues, ce que je réussi à faire, mais là ,BOUMMMM !!!! Je me suis mangé le terre plein de pleine face. Je fus éjecté de la moto. Je suis passé par dessus. Pendant ce temps la, le gars à la Xsara s'est cassé et moi j'atterris sur la chaussée sur le genoux et l'épaule droite. J'ai eu un seul réflexe: me lever immédiatement pour ne pas me faire écraser par les voitures qui me suivaient et justement c'était un pote. Là, les autres qui étaient devant ont fait demi tour et je ne vous dis pas la tête de mon frère quand le pote qui a failli m'écraser l'a appelé pour lui dire " eh fais demi tour ton frère viens de cartonner" . Résultat genoux en sang et bécane en huile ;-) L'huile se répandait sur la chaussée. Un motard plus mes potes m'ont aidé a redresser la motocylette. Le choc fut tellement violent que la clé de contact s'est tordue ds le tableau de bord. Bien sur, les dégâts étaient tellement énormes que je voulais pas y penser ( plus de 30 milles balles de réparation ! heureusement que la moto était neuve ) et donc on a appelé une dépanneuse qui l'a remorqué chez moi. Ma mère était limite en pleurs et elle a descendu avec elle les clés du parking :-). On l'a rentré tant bien que mal ( jante tordue, fourche qui fait un 90° avec le tableau de bord ,etc etc etc ) Je suis monté chez moi. Je me suis désinfecté la plaie. Je me suis changé et je suis retourné au mariag . Quand je suis rentré dans la salle on m'a applaudit comme si j'étais la mariée ! J'ai eu la honte, non pas parce que je venais de me planter, mais parce qu'ils m'ont affiché devant pleins d'inconnus et je suis d'une nature assez timide. La moto est à présent réparée et je fais vraiment gaffe maintenant, surtout quand votre mère vous dis " fais attention, c'est dangereux" à chaque fois que vous quittez la maison. Je sais, que l'histoire fut assez longue. Je n'ai que 20ans et j'espère que çà sera ma première et dernière gamelle. Mais je sais que vous l'avez déjà entendu plusieurs fois : FAITES GAFFE SUR LA ROUTE ! Ayez des yeux derrière le casque n'importe où, mais ayez les yeux grands ouverts.
PS : merci aux flics et aux pompiers qui sont passés devant moi le genoux en sang et ne se sont même pas arrêtés !
Le gars à la Xsara s'est enfui et personne n'a eu le temps de prendre son immatriculation :-(
Khalid le 28 Avril 2001
Prise de conscience
"Aujourd'hui 11 avril, petite balade vers le Mont Valérien. En avril, c'est bien connu, on se tape les giboulées de mars. 15H, je vois mon chat qui se gorge de soleil dans un coin de ma chambre, c'est bon signe, je regarde par la fenêtre, les nuages ont l'air de fondre... je sors la moto (SVn) du parking, averse. Je vais chercher ma copine, le soleil se montre à nouveau et ainsi de suite. Résultat, la piste n'est jamais vraiment sèche et je suis frustré car j'aime bien faire sentir le couple (eh oui, ça existe !) du twin quand il y a moyen. Mais là, je le sens pas. Après le dîner, il n'a pas replut depuis 3 heures, çà sent le bitume propre. Je prends les quais de Châtelet à Bercy, comme un gentil malade, pont de Bercy en wheeling (éclatage de couilles à l'atterrissage), toujours sur le couple puisque contrairement au Bandit 600, le SV est équipé d'un moteur de moto et non pas d'avion =). Fin de la balade, j'aborde le bd Vincent Auriol calmement, je m'apprête à doubler un énorme camion genre double 20 tonnes par la gauche quand il met son clignotant gauche. Méfiance donc, j'attends qu'il tourne. Au lieu de ça, il se range sur la droite, à moitié sur la file de vélo et freine presque jusqu'à l'arrêt à quelques mètres du feu rouge. Il roule à 2 à l'heure, je passe tranquille et large quand cet empaffé remet les gaz pour tourner brusquement à gauche sans le moindre coup d'oeil !!! J'évite de justesse son pare-chocs avant, le pouce sur le klaxon jusqu'à l'arrêt pour lui dire de m'attendre un peu. Je béquille comme je peux avec la passagère encore sur la selle (dangereux!), court 30 mètres en arrière pour aller le choper (sans enlever le casque on sait jamais avec ces routiers), on commence à s'engueuler, finalement on se calme et on se serre la main mais mon coeur aura quand même battu très fort sur ce coup-là et je m'en veux à mort car il ne suffit pas d'être méfiant; il faut être arrêté dès qu'il y a le moindre indice de danger, c'est navrant. Enervé donc, je sermonne ma passagère : "mais tu devrais rentrer chez toi en métro plutôt que de monter avec un connard comme moi et au milieu de connards comme lui". Bref on est pas sortis de l'auberge les amis. Cette histoire a juste un intérêt : je conseille à tout le monde qui roule à Paris de rouler avec le pouce sur le klaxon en permanence. Honnêtement, ça ne coûte pas grand chose, c'est juste une habitude à prendre et en ce qui me concerne çà m'a sauvé la peau deux fois en deux mois. Autre leçon, j'hésite de plus en plus sérieusement entre la double ligne Ixil, Micron, ou encore la cartouche Yoshimura pour le SV. J'aime pas réveiller les grand-mères, mais sortir les chauffards polybarbiturisés de leur coma quand ils conduisent leurs fauteuils roulants immatriculés, ça peut pas faire de mal à la société... Ah là là c'est pas la première fois que ça m'arrive : je fais le con, tout se passe bien, et une fois que je me suis calmé on me fait un coup de pute... Cà sonne comme un avertissement. Prudence."
Frédéric - 11 avril 2001
Cascade en l'air
"Pour les nouvelles de mon 1200bandit, plus de news, je pense que tu as du voir les photos :-( J'ai fait le con en voulant flamber devant un pote, la nuit à 160km/h résultat, j'ai pas pu prendre le virage et j'ai fait un tout droit sur un rond point, la roue avant est passé mais pas la roue arrière qui en touchant le trottoir a rebondi et m'a projeté en l'air. Bilan : une rotule de cassé et 15.000 balles de réparation. En ce moment elle est chez DAP MOTO 91, mes potes du championat du monde d'endurance, pour qu'ils fassent une vérification complète de la moto, réparation et transformation en street puis une putain de peinture perso. C'est quand même la dégoute pour une moto de moins de 3 000km et moi je suis comme un vieux qui a de l'arthrose."
Jean-Charles - 19 mars 2001
La tortue et le lapin
"J'ai une triste anecdote de périph' qui heureusement ne me concerne pas. Je suis motard depuis 5 ans, j'ai toujours eu des trails et je n'achèterai jamais plus d'un cylindre à la fois. Ma première moto, en 96, c'était une Suzuki 350 Dr, vraiment terrible pour débuter la moto à Paris. On est haut, on a un peu de pêche, on ne va pas trop vite, ça freine plutôt bien. Le premier jour où j'ai testé le périph, je devais aller de la porte de Champerret à Créteil, par le Nord. Évidemment, je me suis engagé sur la file de gauche, en me faufilant un peu. Je dis un peu car pour ma première expérience de périph', il faisait nuit, il pleuvait, et les voitures avançaient au pas. Pour voir, évidemment, j'ai commencé à accélérer un peu, je devais rouler à 30 ou 40 Km/h de plus que les voitures. J'ai commencé à ne plus distinguer les feux des voitures, mais plutôt des traînées rouges. J'ai flippé et j'ai ralenti. Je n'ai toujours pas compris comment un motard peut apprécier cette sensation de non-maîtrise absolue. J'ai continué à me faufiler un peu. Au bout de 5 minutes, j'ai entendu une pétarade pas possible derrière moi, un motard qui avait un truc genre GSXR, qui me faisait des appels de phare. Apparemment, ça faisait un moment. Dès que j'ai trouvé un trou à gauche, j'ai pu me ranger et freiner derrière la voiture qui me précédait. Je m'apprêtais à faire un petit signe de la main pour dire "autant pour moi" quand ce connard est parti en wheeling en me faisant un doigt ! Il est vraiment parti comme une balle. 1 km plus loin, warnings, voitures en travers, moto à l'envers et à cheval sur la rambarde de gauche, motard allongé par terre inanimé. Vu son comportement 1 km avant, est-ce qu'on peut vraiment en vouloir à l'automobiliste qui a changé de file ? Depuis, j'ai un super motard, et tant que je prenait le périph' pour aller travailler, je me rabattais tous les 500 mètres pour laisser passer des fous-furieux par dizaine, et pratiquement tous les jours entre la porte de la Muette et la sortie pour l'autoroute de Lille, j'en ai vu un par terre. Moi, je n'ai jamais eu à piler, je ne me suis jamais fait surprendre, parce que je n'ai jamais dépassé les limites. Et je n'ai jamais été en retard au boulot. J'adore la moto et le monde des motards, mais les gars qui ont des gros blousons en cuir et qui font les cons sur le périph' n'ont aucun respect pour leur propre vie, et moi non plus."
Arnaud - 23 février 2001
Carrefour à domicile
"Hier soir, mon pote Banditos (Alexis pour ceux qui connaissent), s'est mis au tas assez méchant.... Alors qu'il venait de repartir de la station essence, un mec en Voiture + Remorque, sortant d'un parking, lui a coupé la route. Le mec s'est engagé timidement, puis arrêté comme s'il avait vu la moto arriver, puis a coupé la route tranquillement. Arrivé sur la voie du milieu (en fait une voie de stockage pour ceux qui rentrent sur le parking), le mec s'est arrêté, laissant sa remorque au milieu de la route... Alexis n'a rien pu faire et même sans rouler vite, il s'est encastré sur la remorque... S'en ai suivi une hospitalisation pour la soirée (je l'ai récupéré à l'hosto à 22h). Constatation des gendarmes qui ont malheureusement été hyper désagréables en lui faisant comprendre que c'était presque de sa faute s'il était par terre... (Et je leur tire pas dessus, mon père est gendarme et ceux qui m'ont ramassé quand j'ai cartonné avec mon DR avaient été super agréables...). Bref, rien de trop grave corporellement, un gros mal de tête (vu l'état du casque, je ne m'étonne pas) et une douleur à l'omoplate. L'équipement (Pantalon en cuir + blouson en cordura + gants + bottes) a parfaitement rempli son rôle, ce qui fait que pas de brûlures ni autres traumatismes... Pour ce qui est de la moto (les pompiers étant motard l'ont un peu renseigné), jante avant, fourche, phare, compteur, carter moteur, pneu avant éclaté (BT010 avec 500 Bornes)... font qu'elle ne devrait jamais s'en remettre car c'est un modèle 95...... En fait y'a beaucoup de mal car elle s'est encastrée sous la remorque... qui s'est décrochée sous le choc... Comme il est motivé (et surtout déjà inscrit à la BC2001, il devrait en racheter une rapidement (on en parlait déjà dans la voiture ;-))) C'est tout le mal que je lui souhaite... Voilà, prudence donc. @+
P.S. : Même si vous êtes prioritaire sur un carrefour, n'hésitez pas à ralentir voire à freiner car les mecs nous confondent parfois avec des scooters (voire des vélos et ne rigolez pas, je parle par expérience) et croient avoir le temps de passer. Résultat soit tu as prévu le coup et commencé à freiner, ce qui fait que tu te fais juste une frayeur.... soit tu as rien prévu et là c'est souvent le crash !!!!!!!!!!!!!!!!
TOUT EST UNE QUESTION D'ANTICIPATION"
Big "V", Taz le Diable. - 27 janvier 2001
Carembolage périphériquien
"C'était il y a 2, 3 ans... Je roulais sur la file de gauche, à 80 tranquille, sur le périf avec un coursier en Vespa derrière moi, quand un trente tonnes sur la première file à droite à la bonne idée de changer de file sans trop contrôler son angle mort. Du coup, il pousse une première bagnole qui part en tête à queue, qui elle même en pousse une autre, qui elle même, etc. etc ...... Tout d'un coup, devant moi, c'est un jeu de quille : il y a 4, 5 bagnoles qui sont parties en tourbillon. Je suis trop avancé dans le truc pour espérer faire un freinage d'urgence; la seule solution, c'est d'essayer de passer en évitant de se faire faucher... je zizague, évite, une, deux, trois bagnoles... il n'y en a plus qu'une devant qui vient taper le rail central de pleine face. J'arrive à l'éviter par la droite mais avec la violence du choc elle rebondit sur le rail central et vient me percuter... la moto est déséquilibrée mais j'arrive tant bien que mal à la récupérer, je freine avec les jambes flageolantes et là au moment de poser un pied par terre je tombe à l'arrêt. La dernière voiture qui m'a tapé a coupé net en deux ma doc martens coqué. Mon pied a été sauvé par la coque acier et je m'en tire avec un gros bleu. Je n'ose pas imaginer l'état de mon pied si j'avais porté des pompes de villes. Quand la police est arrivée et a pris les témoignages, le coursier, qui lui avait réussi à stopper, m'a dit qu'il m'avait vu mort et que j'avais du être protégé par je ne sais pas quoi pour avoir réussit à passer dans un tel merdier. Pourtant, çà roulait pépère et il n'y avait pas grand monde."
Bonny - 17 janvier 2001
Mauvais pressentiment
"Le matin même j'avais un pressentiment, j'avais reçu trois avertissements d'automobilistes. Sur l'A13 qui m'amenait au TAF, par trois fois, une voiture avait changé de voie juste devant ma roue, et chaque fois plus près... 21H15 Vendredi soir, j'ai pas mal bossé aujourd'hui, le Week end est devant moi. J'enfourche ma GSXF qui totalise 1000 kms. Elle est neuve, je l'ai depuis le 13 Novembre 2000. J'enquille l'autoroute A13 à Boulogne direction Les Alluets (4/5 kms d'Orgeval). Il y encore beaucoup de circulation. Je roule prudemment entre les files, je passe le triangle de Roquencourt, la circulation se raréfie, j'en profite pour mettre un peu plus de gaz... Je sors de l'A13 à Poissy, direction Orgeval, la route est déserte, elle monte vers la foret. Dans cette forêt, les passages d'animaux sont fréquents, alors j'y vais molo, 80 pépère, lopette. La forêt est derrière moi, un dernier virage et devant moi un ligne droite de 1000 m. Je la connais bien j'habite juste après. J'accélère franco 130/140. Je suis seul. Soudain en une fraction de seconde, tout bascule. A moins de 5m de moi, une forme furtive apparaît dans la lueur de mes phares. J'ai même pas le temps de réaliser qu'un sanglier vient de traverser la route, que déjà je le percute. Le noir. Dessous moi, plus rien, ma moto a disparu. je vole. pas longtemps. Je percute violemment la planète. Je glisse tantôt sur le dos, le cul, la tête sur une quinzaine de mètre... Je suis assis au milieu de la route, hébété, incrédule de ce qui vient de se passer. Autour de moi le silence, la nuit. Je réalise que je vient de me gaufrer méchamment. Ignorant mes douleurs, je me relève. Où est ma moto? Mon sac à dos qui contenant mon ordinateur portable gis sur la route presque intact. Au loin les phares d'un véhicule s'approchent. Titubant, je me mets au milieu de la route, en faisant des grand gestes. Ma cheville gauche commence à se faire sentir. J'ai mal un peu partout. La voiture arrive à ma hauteur fait un brusque crochet pour m'éviter sur la gauche, roule sur mon sac à dos et quelques menus débris de carénage, et continue sa route paisiblement. Le véhicule suivant fait de même. On doit me prendre pour un pirate de la route me dis-je. J'enlève mon casque, ma cagoule, les douleurs deviennent plus présentes. Histoire de reprendre mon souffle, je m'assois sur le bord de la route. Un véhicule s'arrête enfin, un taxi. "Vous avez un problème?"... ... Du coup d'autres automobilistes commencent à s'arrêter. Je me suis relevé. Tandis que le taxi appelle le Samu, je part à la recherche de ma bécane avec un mec muni d'une lampe de poche, boitant d'une jambe à l'autre. On finit par l'apercevoir dans le champ à une trentaine de mètre de la. Je descend dans le fossé, je m'approche le coeur serré à la perspective du spectacle. La bécane gît sur le coté, maculée de terre. Plus de trace de carénage, le guidon a été arraché, comme les optiques de phare et le bloc compteur. La roue avant est encastrée dans le radiateur, la fourche avant fait joli arc de cercle. L'arrière est guère mieux, le réservoir est défoncé comme à coup de masse. Bref une épave. Le Samu, la Gendarmerie se profile à l'horizon. Je reviens péniblement sur le bord de la route. Tandis qu'on me prodigue les premier soin, j'explique à la maréchaussée les circonstances de ma chute. Je souffle dans le ballon histoire de savoir si j'avais pas bu. Pas bu. Je sors des urgences à 2H00 du mat' avec une cheville cassée (plâtrée), une fesse violette (c'est joli le violet), un poignet foulé, mon autre pied pareil, des courbatures comme si on m'avait passé a tabac. des brûlures au genoux. Mon portable, celui qui s'est pris la même gamelle que moi, qui est passé 2 fois sous une voiture, et bien il marche encore!!! D'ailleurs je l'utilise en ce moment pour vous envoyer ce post. L'écran est cassé, les composants tiennent par miracle, mais comme moi il est vivant. Et être vivant ça c'est précieux...."
GSXFred "Vieux motard que j'aimais..." - 15 janvier 2001
Le comble du motard/coiffeur : raser les trottoirs ?
"Jour les gens. Çà m'était jamais arrivé. Ce matin, en ville, un caisseux a tenté de me coincer contre le trottoir. Pas de place à gauche, je remonte la file par la droite et je me mets derrière la première bagnole de la file. D'hab, j'essaye de me placer tout devant, mais là elle est placée trop près de la ligne. Feu vert, démarrage sans problème. Et voilà t'y pas que le type juste derriè
IP archivée
PLAISIR (def) :Grosses Cylindrées unitaires et Angles
Bestof : F D M / la provoc élevée au rang d'art..... / Sérial Fucker en Chef : PHEUCKIOU / le veilleur

Bestof

  • MOI (alias Bubulle)
  • RS GP
  • ******
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 5.670
  • Localisation: -44- NORD
  • Moto: Tuono 2003 Gris succédant à Falco 2000 Rouge
  • Motos, Femmes...une question de courbes
Frayeurs
« Réponse #7 le: 12 janvier, 2010, 14:31:05 14:31 »

merde
j ai encore oublier poster une fois par annecdote

merdum
merdum
 :gogol
IP archivée
PLAISIR (def) :Grosses Cylindrées unitaires et Angles
Bestof : F D M / la provoc élevée au rang d'art..... / Sérial Fucker en Chef : PHEUCKIOU / le veilleur

Osmi

  • 1000 SBK usine!
  • *****
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 3.180
  • Localisation: Hit city
  • Moto: FalcoRacingFighter 2000
    • osmi.blog4ever.com/blog/index-86856.html
Frayeurs
« Réponse #8 le: 12 janvier, 2010, 19:25:50 19:25 »

Autant le premier je l'ai lu, autant le second.....sans moi  :tralalere

lucky29

  • Invité
Frayeurs
« Réponse #9 le: 12 janvier, 2010, 20:04:26 20:04 »

heureusement que tu ne travaille pas a France télécom ! :pendu ,tu as décidé de nous saper le moral!,de nous faire déprimés,déjà que le temps est pourri!mais  non! je ne tomberai pas dans le panneau!  :schling
IP archivée

Bestof

  • MOI (alias Bubulle)
  • RS GP
  • ******
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 5.670
  • Localisation: -44- NORD
  • Moto: Tuono 2003 Gris succédant à Falco 2000 Rouge
  • Motos, Femmes...une question de courbes
Frayeurs
« Réponse #10 le: 12 janvier, 2010, 20:07:11 20:07 »

Lucky vient avec moi t ennuyer dans mon bureau...tu verras pas besoin etre à france telecom

mais content tu partages moes etats d'ames !!!!
:-p :tappe
IP archivée
PLAISIR (def) :Grosses Cylindrées unitaires et Angles
Bestof : F D M / la provoc élevée au rang d'art..... / Sérial Fucker en Chef : PHEUCKIOU / le veilleur

lucky29

  • Invité
Frayeurs
« Réponse #11 le: 12 janvier, 2010, 22:50:50 22:50 »

je n ai pas le temps de m ennuyer,j ai fait le choix de travailler à l extérieur!c est sur c est plus physique ,mais je suis un peut clostro j ai fait un essai dans un bureau, j ai vite compris que ce n étais pas ma place.Pour ton état d âme,je ne peut pas faire grand chose,je ne connais pas ta vie!et je ne me permet pas de te juger!mais pour moi la vie est déjà trop courte,et mérite d être vécu,elle est comme on à décidé qu elle soit,mais si des fois on a l impression que c est elle qui nous dirige!,mais ne doit pas être gâché,mais partagé et appréciée,il y a assez de souffrance sur terre,pour en garder que le bonheur de vivre!  :trink2 si tu viens au vigeant en juillet ce sera avec joie!            
IP archivée

falco21

  • Invité
Frayeurs
« Réponse #12 le: 13 janvier, 2010, 07:39:35 07:39 »

c'est beau la fonction publique quand même !
best of  fdm :tv
continue et surtout ne change pas.  
IP archivée

THE-DUDE

  • 1000 SBK usine!
  • *****
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 1.599
  • Moto: FACTO 2004 piste + Dorsoduro pour la route !
  • PRESIDENT FONDATEUR DU TJT (Teub au Javel Team !)
Frayeurs
« Réponse #13 le: 13 janvier, 2010, 11:19:48 11:19 »

Vite, ce mec est dingue !!!  :gne



TEMESTA : ses indications

- Traitement symptomatique des manifestations anxieuses sévères et/ou invalidantes.

- Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestations du sevrage alcoolique.


Parfait quoi !  :blabla
IP archivée
LE 4 CYLINDRES, C'EST MAL !!!

krikri

  • Invité
Frayeurs
« Réponse #14 le: 13 janvier, 2010, 11:29:11 11:29 »

best off! tu m as fait niquer la roulette de ma sourie avec tes posts a rallonge.
IP archivée

Bestof

  • MOI (alias Bubulle)
  • RS GP
  • ******
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 5.670
  • Localisation: -44- NORD
  • Moto: Tuono 2003 Gris succédant à Falco 2000 Rouge
  • Motos, Femmes...une question de courbes
Frayeurs
« Réponse #15 le: 13 janvier, 2010, 11:39:57 11:39 »

ouarf

aucune intention de changer.....

j reste tel kel
parfois ca derange
parfois ca fait sourire...
parfois ca plait


pitete je devrai changer ma signature .... bestof = poil à gratter  :tralalere
IP archivée
PLAISIR (def) :Grosses Cylindrées unitaires et Angles
Bestof : F D M / la provoc élevée au rang d'art..... / Sérial Fucker en Chef : PHEUCKIOU / le veilleur

Alexter

  • 1000 STOCK
  • ****
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 1.278
  • Localisation: La France d'en Haut
  • Moto: RSV4 RR / Race Pack / Ohlins NIX 30 + TTX 36
Frayeurs
« Réponse #16 le: 13 janvier, 2010, 12:29:37 12:29 »

Bah moi, je vais vous en conter une belle!!

Sans permis (provisoiremment), je pars avec un de mes potes faire 2 j de circuits
à Spa-francorchamps; Normal, il me fallait un chauffeur :fache
On charge le break et les 2 motos sur la remorque et on rejoint 2 autres potes avant notre périple annuel :tarpe
Nous sommes en Belgique, on suit les autres à distance quand pan !!
Il prend un trou et on éclate le pneu run-flat :angryfire , heureusement, seulement 150m après une sortie d'autoroute.

Topo: Pas de roue de secours, un pneu en 285/25/20 éclaté.... un jour férié en Belgique :toc
Marche AR sur la BAU pour sortir, la jante commence à bien morfler, j'appelle dépanneur, sollicite les voisins, bref:

Les autres sont quasi-arrivés et nous sommes coincés jusqu'au lendemain !!
Super bien équipés pour notre WE, on entamme le stock de bière (Belges) pour se détendre.  :pfui  :trink2
Le temps qu'ils déchargent, prennent la réservation de la chambre, et qu'il reviennent, il est 23h et on a décidé de laisser ma caisse chez des Belges (décidemment très sympas) et de partir allegés des béquille, du parasol etc...

On charge la remorque, on embarque à 4 avec combis et tout le toutim dans la 307, et on s'engouffre sur l'autoroute :-p  Ouf, il reste 120 bornes, il est minuit, çà va aller  :cool

Il fait nuit-noire, on à fait 250m sur la brettelle d'accès quand je me retourne pour m'appercevoir que la remorque se barre !!!! :argh
Elle séloigne de la bagnole, mes potes pensent que je blague, et posée sur la flèche, elle glisse sous une gerbe d'étincelle, se rapprochant dangereusement de la barrière :ouch  :-?
J'ai bien cru que la flèche allait se coincer dans les pieds du rail de securité et retourner la remorque avec les 2 bécanes :cry

Plus de peur que de mal, re-marche Ar sur la BAU et dépot de la remorque sur un parking d'hotel. Il est 12h30, nos potes retournent sur Spa, et nous nous endormons  :zz  allucinés, sans manger (bah oui, plus rien d'ouvert) Vie de merde :plol

Le lendemain serra plus réjouissant: Les pneus Ar commandés sur internet la sem précédente sont arrivés chez moi ce matin (coup de bol), ma femme vient me les déposer, on a trouvé un garage pour les monter qui nous change la flèche de la remorque bousillée et nous offre le café, au chaud !!! :yeah Merci les Belges  :cool  :cool  :cool
Tout çà pour 10€ de montage :bravo

On les remercie, et on prend la route pour 11h. Arrivé a Spa, on à perdu que 2 sessions, il fait beau, ouf: C'est parti  :gaz
2j de bonheur  ;-)

L'histoire aurrait pu se terminer là, mais non !  :sors
Dernière session dans 20mn, on remballe tout dans la bagnole, les potes fatigués repartent quand.... Plus de batterie !!!

Rien de bien grave je vous l'accorde mais quelle tension pour finir ce périple :ouch  :perplex

Voilà pour cette belle aventure qui, je crois, mérittait d'être contée :benvoyon
Heureusement, pas de blessés
IP archivée
Plus tu glisses.... et moins tu roules!!

ledext

  • Invité
Frayeurs
« Réponse #17 le: 13 janvier, 2010, 14:38:24 14:38 »

Ben mon p'tit best-off, c'est la déprime totale! C'est toujours le sydrome des fêtes ou c'est plus grave?
P....n, tu m'a même coupé l'envie de te chambrer :plol
IP archivée

Bestof

  • MOI (alias Bubulle)
  • RS GP
  • ******
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 5.670
  • Localisation: -44- NORD
  • Moto: Tuono 2003 Gris succédant à Falco 2000 Rouge
  • Motos, Femmes...une question de courbes
Frayeurs
« Réponse #18 le: 13 janvier, 2010, 16:10:42 16:10 »

PUT1 ledext !
c'est pas pcke on aime pas le 31/12  que l'on déprime... j'aime pas c'est tout !!!!!


et sinon...viendez viendez... ai peur...j'ai de la réserve ! :duel  :tralalere
IP archivée
PLAISIR (def) :Grosses Cylindrées unitaires et Angles
Bestof : F D M / la provoc élevée au rang d'art..... / Sérial Fucker en Chef : PHEUCKIOU / le veilleur

ledext

  • Invité
Frayeurs
« Réponse #19 le: 13 janvier, 2010, 16:35:33 16:35 »

Ah ben là tu m'a tout de suite l'air plus en forme...
IP archivée

lucky29

  • Invité
Frayeurs
« Réponse #20 le: 13 janvier, 2010, 20:51:26 20:51 »

Citation de: ledext

Ah ben là tu m'a tout de suite l'air plus en forme...

ce que tu n as pas compris, c est que ce n est pas lui qui déprime!
Il essaye de nous faire déprimer,voir nous éliminer!et ça a déjà commencé!!il est fort le bougre!! :tare    
IP archivée

ledext

  • Invité
Frayeurs
« Réponse #21 le: 13 janvier, 2010, 21:09:03 21:09 »

Citation de: lucky29

ce que tu n as pas compris, c est que ce n est pas lui qui déprime!
Il essaye de nous faire déprimer,voir nous éliminer!et ça a déjà commencé!!il est fort le bougre!! :tare    

Putain, la psychose vas s'intaler sur le forum!
Ca vas finire comme dans les filmes d'horreur de série Z avec des morts dans les placards et tout et tout :tartagueule
Chouette :chainsaw
IP archivée
 

SMF spam blocked by CleanTalk

Page générée en 0.067 secondes avec 24 requêtes.