C'est encore une grosse simplification du problème...
En 2008, le prix du baril était proche de $150, aujourd'hui on est à $80.
Les "efforts" pour sortir du pétrole on en fait moins quand ça nous rapporte $80 que quand ça nous rapporte $150 dollars le baril.
Dans la même idée, tu penses qu'il se passerait quoi si demain le prix du baril passait à $250?
Et il y a plein d'autres éléments qui font que c'est pas aussi simple qu'une gaussienne.
En fait, en ce qui me concerne, le principal n'est pas de connaître la forme exacte de la courbe,
mais de comprendre qu'elle tend inexorablement vers zéro à l'infini.
Pour les quelques autres questions qui me gênent, c'est surtout qu'elles sont tellement orientées que les réponses sont biaisées.
J'en suis parfaitement conscient, et dans l'analyse personnelle des réponses que je compte en faire, cela sera pris en compte.
ex:
"Savez-vous que nous ne pouvons pas continuer à consommer plus (croissance) avec les ressources limités de notre planète ?"
Je ne suis pas d'accord: Avec le nucléaire on peut consommer comme des fous
Oui, et encore, les ressources en Uranium nous imposent de passer des ERP aux surgénérateurs (chose que personne n'a accepté du temps de superphoenix). La R&D et le déploiement de ce genre de parc ne se fait pas en 10 ans non plus. Dans l'absolu, avec des surgénérateurs et à terme éventuellement de la fusion, oui, on peux consommer comme des fous.
Sauf que c'est oublier d'inclure dans l'équation l'impact accru de notre économie très consommatrice d'énergie sur l'environnement.
De même, c'est ne pas inclure l'approvisionnement de matières premières.
Par contre, je sors sur raisonnement purement énergétique et me base sur des scenarii prenants en compte, démographie, environnement, pollution, agriculture, énergie… (ceux du Club de Rome et du GIEC).
On sort donc du cadre de la physique pure, et les « affirmations » deviennent des affirmations conditionnelles.
J'accepte donc qu'on ne soit pas d'accord en conservant dans l'équation que la production pure d'énergie.
Tu te rappelle le coût des écrans plats au moment ou il y avait 1 pelé qui savait les faire?
Et depuis que tout le monde en achète, et surtout que plein de monde sait en fabriquer?
Il s'agit d'un exemple purement économique. Dans le modèle actuel c'est parfaitement valable, on s'y met en masse, les économies de massent se font sentir et c'est festival ! D'accord.
Mais que faisons nous du coût de la matière non-renouvelleable dans nos productions ?
Dans la mesure où cela n'est jamais inclus, notre modèle ne peux que croitre sans se soucier de son approvisionnement initial. Et ensuite ? Qui a déjà considéré que le stock de matières premières sur terre était fini, et qu'en partant de là, tout modèle tablant sur une croissance infinie était mathématiquement impossible ?
Alors, allons nous vivre ça via les média comme tu le penses ? Je l'ignore.
Si je devais donner mon point de vue, je crains que la pression croissante exercée sur l'environnement nous rappèle à la réalité.
Car n'oublions pas, consommer plus d'énergie, c'est plus de populations, plus de nourriture, agriculture plus intensives, consommations d'eau plus importante, etc.
Tout ce que je peux souhaiter sans être utopique à l'heure actuelle, c'est éviter le scénario A2 du GIEC.
Et souhaiter
surtout que le moins de personnes et d'êtres vivants possible ne souffrent de l'hypothétique situation difficile à venir.