La question à se poser serait plutôt: "Faut-il privilégier la raison à la passion ?"
Ou, pour résumé plus ou moins grossièrement, "faut-il acheter une japonaise ?".
Il est vrai que les européennes sont réputées plus chères, à l'achat comme à l'entretien, et moins fiables que les nippones. Mais elles ont une âme !
Le plus grand constructeur mondial à pour habitude de proposer les motos les plus faciles et les plus fiables, mais aussi les plus fades. Des motos aseptisées, sans aucun caractère, sans saveur.
De quelle moto se souviendra-t-on de manière impérissable le jour où nous raccrocherons le casque ?
De l'utilitaire sans soucis, ou de la caractérielle qui remue les tripes à chaque utilisation ?
La réponse est libre à chacun, et découle simplement de ce que l'on attend, à titre personnel, de la moto en général. Certains veulent vibrer, d'autres veulent un véhicule pour aller au boulot.
Maintenant il est compréhensible que même un motard passionné puisse se lasser de pannes récurrentes, et d'un sav manquant de professionnalisme. Mais l'espoir n'est pas perdu.
BMW, Ducati, Triumph, KTM... Si ce motard est lassé par des défauts qu'il a trouvé chez Aprilia, il existe d'autres constructeurs de motos vivantes qui peuvent le combler. Et la réussite de ces marques face aux industriels japonais doit nous faire garder l'espoir qu'Aprilia arrive un jour à être au meilleur niveau...