Hagiographie Barbara ou sainte Barbe aurait vécu au milieu du IIIe siècle à Nicomédie en Asie Mineure, aujourd’hui Izmit, un port de Turquie, sur la mer de Marmara. D’autres sources la font naître à Héliopolis aujourdh'hui Baalbeck au Liban alors possession byzantine où elle vécut sous l’empereur Maximien.
Son père, un riche païen, un satrape du nom de Dioscore, voulut protéger sa virginité (ou la protéger du prosélytisme chrétien). Il l’enferma dans une tour à deux fenêtres. Mais un prêtre, déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour et la baptisa.
Au retour d’un voyage, Barbara lui apprit qu’elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu’elle était chrétienne. Furieux, le père mit le feu à la tour.
Barbara réussit à s’enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna à d’affreux supplices. Comme la fille refusait d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille.
Dioscore la décapita et fut aussitôt châtié par le Ciel : il mourut frappé par la foudre. Quand les chrétiens vinrent demander son corps, ils ne purent la nommer que « une jeune femme barbare ».
Patronage Les catholiques prient donc sainte Barbe pour se protéger de la foudre, mais elle est aussi la patronne des architectes, des géologues, des pompiers, des mineurs (et par extension actuellement, des ingénieurs des Mines), des artilleurs, des sapeurs, des canonniers, métallurgistes et autres corporations liées au feu, dont les pétroliers militaires.
En particulier, le fort patronage que lui vouaient les mineurs de fond s’est progressivement transmis aux ouvriers et ingénieurs des travaux souterrains (tunnels, cavernes, etc.) avec la disparition progressive de l’industrie minière occidentale. De nos jours, une sainte Barbe trône toujours à l’entrée des tunnels en construction pour protéger les ouvriers-mineurs des accidents de chantier.
Les empereurs byzantins vénéraient particulièrement ses reliques qu’ils firent transférer au VIe siècle à Constantinople. Une partie fut emmenée en Italie par les Vénitiens, et une autre au XIe par la fille d’Alexis Comnène à Kiev, où elles se trouvent toujours à la cathédrale Saint-Wladimir de Kiev.
enfin tout ça pour dire:
BONNE FETE MARTY